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et amour pour les femmes.

Et c’est là une punition justement méritée ! Quand on passe ainsi les plus belles années de sa jeunesse à gaspiller follement ces douces floraisons du cœur et ces illusions sublimes qui constituent l’amour, on ne doit pas s’étonner si l’étiolement survient.

C’est la peine du talion, implacable et froide comme le châtiment.

***

Mais, qu’on le sache bien, le flibustier blasé, repu de succès, inaccessible aux chaudes émotions de l’amour, est encore plus à craindre que celui dont le cœur n’est pas complètement fermé à ce sentiment. Il tisse mieux sa trame, et sa tête, libre de toute entrave, calcule plus froidement les bonnes et les mauvaises chan-