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Il semble que le Hasard — ce dieu qui voit plus clair qu’un vain peuple ne le pense — se plaise à mettre en face l’un de l’autre les féroces combattants.

Enfin, de timides, hésitantes, voilées qu’elles étaient, les déclarations d’amour du flibustier deviennent directes et brûlantes.

Dans une scène à la Ponson du Terrail, l’habile homme se déclare brisé par une lutte épouvantable contre un sentiment qu’il n’osait avouer, — sentiment implacable qui le conduira au tombeau, s’il n’est point partagé. Il dépose ses armes aux petits pieds de la triomphatrice, se soumettant d’avance à un verdict, qui sera pour lui la vie ou la mort.

En semblables circonstances, les jeunes filles ne sont point