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— Hé ! Thomas ?

— Ensuite ?

— Le moulin est arrêté.

— Je le vois bien.

— De quoi est-ce que ça dépend !

— J’en sais rien.

— Comment, t’en sais rien ! Mais, c’est qu’il faut le savoir, mon garçon !

— C’est pas mon affaire à moi. Regarde ce qu’il a, ton moulin.

— Ah ! ah ! c’est pas ton affaire !… On va voir ça, mon petit. Rempoche-moi un peu d’avoine que tu viens de vider dans la moulange : il y a des pierres dedans, je le gagerais.

— Y a pas de cailloux dans mon avoine. Je les aurais vus, je suppose.

— T’as pas la vue bonne aujourd’hui. Rempoche tout de sui-