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Page:Dick, Caron - Légendes et Revenants, 1918.djvu/68

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Alors il eut véritablement peur et se mit à reculer dans la direction de son lit, observant toujours l’animal immobile.

Celui-ci se leva lentement et commença à se promener de long en large dans la chambre, se rapprochant peu à peu du lit.

Ses yeux étaient devenus brillants comme des tisons, et il les tenait toujours fixés sur le meunier.

Quand il ne fut qu’à trois pas de Jean, le pauvre homme perdit la tête et sauta sur sa faux.

— C’est un loup-garou ! cria-t-il d’une voix étranglée.

Et, ramenant avec force son arme, il en frappa furieusement l’animal.

Aussitôt, il arriva une chose bien surprenante. Le moulin se prit à marcher comme un tonner-