Page:Dick, Caron - Légendes et Revenants, 1918.djvu/9

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

I


— Je te dis que c’en est un.

— Allons donc !

— J’en suis sûr.

— Impossible.

— Je l’ai vu de mes yeux.

— Vous avez mal vu.

— C’est-il pas sacrant !… j’ai mal vu !… Mais puisqu’il était derrière ma grange à minuit !

— Il n’était pas là, puisque Magloire Niquet, qui revenait de chez sa blonde, prétendit l’avoir rencontré au Détour de la rivière Sauteuse, à la même heure.

— C’est Magloire qui a la berlue. J’étais soûl, non-da.

— Dame… ça peut arriver à tout le monde.