Aller au contenu

Page:Dick, Caron - Légendes et Revenants, 1918.djvu/96

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
94

yaient un homme noir qui se tenait debout, et qu’on ne put jamais faire parler. Ils avaient beau lui crier toute sorte de choses, pour l’irriter et le décider à dire ce qu’il était, jamais ils n’avaient de réponse. Un jeune homme s’avisa, un soir, de présenter au fantôme une ardoise et un crayon, afin qu’il écrivît ce qu’il était ou ce qu’il voulait. L’homme noir prit l’ardoise et le crayon, et écrivit, mais personne ne put rien comprendre à son écriture.

Il se passa des choses extraordinaires même dans le temps où les forges ne marchaient plus. On vit par exemple, en plein midi, un gros ours qui passait à petit pas au milieu du village. Grand émoi de tous côtés ! Les chasseurs saisissent leurs fusils,