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La voûte de ces cavernes constituait une partie du plateau où, dans un précédent chapitre, nous avons vu Antoine Bouet courir comme un fou vers les bouleaux qui en couronnaient le rebord et s’arrêter net à la voix menaçante de Tamahou. Or, l’endroit choisi pour déterrer le prétendu trésor indiqué par la Démone se trouvait être précisément au-dessus d’une profonde fissure qui, partant du fond de la dernière grotte, courait vers le nord jusqu’en arrière des bouleaux.

Cette mince voûte avait cédé sous les furieux coups de pic de notre ami Antoine, entraînant dans sa chute les travailleurs et une masse considérable de terre.

Tamahou ne soupçonnait pas l’existence de cette espèce de boyau, faisant suite à son logis. Aussi fut-il très étonné de se retrouver comme ça, tout à coup, chez lui, sans être entré par la porte, et s’écria-t-il avec ahurissement :

— Ma cabane !

— Comment… ta cabane ? répliqua Antoine.

— Eh ! oui, c’est ma cabane… reprit le Sauvage, en se baissant pour palper un