les bras de Jean Pape et aussitôt transporté sur la colline, au milieu des arbres du verger.
Baptiste Pape, après avoir soigneusement refermé le châssis de la lucarne, sauta à terre et rejoignit son frère.
Le cadet était de fort mauvaise humeur contre son aîné, qu’il accusa violemment de l’avoir exposé, par sa négligence, à être surpris en flagrant délit.
— Tu étais en bas pour guetter, disait-il… Pourquoi ne pas m’avoir fait le signal convenu ?
— Pour la bonne raison, répondit Jean, que je n’ai rien entendu venir.
— Tu mens ! répliqua Baptiste… Tu voulais me laisser dans le pétrin, pour t’emparer de ma part dans nos épargnes !
— Es-tu bête ! ricana Jean… Comme si, une fois compromis, tu ne m’aurais pas dénoncé !
— Pour ça, tu devais t’y attendre.
— Et, d’ailleurs, crois-tu que j’aurais sacrifié avec toi les cent piastres qu’Antoine doit nous compter la nuit prochaine, au reçu de la vieille ?
Cette dernière raison convainquait Baptiste.