Page:Dick - L'enfant mystérieux, Tome II, 1890.djvu/17

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Il s’arrêta, épuisé par un aussi violent effort. La colère et l’impuissance lui donnaient des vertiges.

— Allons ! un peu de calme, se dit-il en s’étreignant le front… ou je vais commettre quelque bonne grosse bêtise… Mais cette voix ! cette voix !… Oh ! si je ne la savais pas en sûreté chez son père adoptif, je jurerais que c’est elle !… Quelle folie ! Allons, encore une fois, du calme, tonnerre ! il y a là une femme en péril, qu’il faut sauver.

Renonçant alors à l’idée de pénétrer par la force jusqu’à la malheureuse qui appelait au secours, le capitaine colla son œil contre la fissure et chercha à voir ce qui se passait dans les grottes.

Une étroite ouverture triangulaire, non obstruée par la pierre servant de porte, lui permit d’embrasser la première de ces grottes.

Elle était vide.

La seconde, au contraire, laissait échapper des gerbes lumineuses par le couloir de communication.

C’était là que se passait le drame, là que se mêlaient les cris et les sanglots. Mais ni l’un ni l’autre des acteurs ne se voyaient.