Page:Dick - L'enfant mystérieux, Tome II, 1890.djvu/70

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Ces derniers, le croyant poursuivi, se mirent sur la défensive. Mais lui :

— Vous ne l’avez pas vu ?

— Qui ça ?

— Le Sauvage ?

— Non. Et toi ?

— Moi, non plus.

— Et bien ! qu’y a-t-il alors et pourquoi cette course ? demanda le capitaine.

— Il y a, répondit la Gaffe tout hors d’haleine, il y a que je le croyais ici occupé à vous fusiller.

— Allons donc ! Tu n’as rien découvert ?

— Rien de rien, pas la queue de rien. La cambuse est vide et l’homme a levé l’ancre. S’il n’a pas quitté l’île en canot ou autrement, je vous engage à vous défier, car cette disparition inexplicable ne vaut pas grand’chose pour nous, j’en ai peur.

— Au diable ! fit le capitaine ; c’est assez nous occuper de cet homme… Pensons plutôt à nous et aux moyens de sortir de cette prison. Ainsi, pas une embarcation ?

— Pas une ! répondit la Gaffe.

— Et pas moyen de gagner Saint-François autrement ?

— Je ne dis pas ça, capitaine… Il y a plu-