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Page:Dick - Une horrible aventure, 1875.djvu/43

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rigeant vers sa bibliothèque. Je l’ai peut-être caché dans quelques-uns de ces rayons. J’en aurai le cœur net.

Et il commença un examen sévère, remuant volumes et brochures, sans souci des nuages de poussière que les tômes irrités faisaient pleuvoir sur lui.

Il bouleversa ainsi plusieurs compartiments, troubla dans leur repos beaucoup d’ouvrages célèbres, fit chanceler maints récits de voyages et trébucher nombre de dissertations savantes… mais, de Gauthier, point. Gauthier se cachait, évidemment.

Georges se piqua au jeu.

Ah ! farceur de Théophile, je te pincerai bien, va ! se dit-il, en ouvrant le vitrage du dernier compartiment.

Et il se remit à saccager.

Tous les rayons furent visités, excepté celui d’en haut… et rien.

Georges perdait espérance et commençait à s’habituer à l’idée de ne pas revoir son Constantinople, lorsque, derrière l’imposante ligne de bataille formée par l’Histoire de Rollin ― laquelle occupait tout le rayon supérieur ― il dénicha… une quinzaine de brochures à couverts jaunes, avec des titres alléchants et des gravures encore plus alléchantes !

Des romans !


X


Les causes les plus insignifiantes amènent quelquefois de très-