Aller au contenu

Page:Dick - Une horrible aventure, 1875.djvu/80

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

IX


Verlac s’arrêta un instant pour rouler une cigarette et reprit en ces termes :

— La moitié de ma tâche était terminée : j’avais démasqué le citoyen Labrosse, j’avais fait preuve de sa culpabilité.

Il me restait encore à trouver la punition méritée par ce farceur d’outre-mer ; il me restait à venger les étudiants de Paris.

Je gagnai les boulevards : c’est là que les idées me viennent toujours… Et, d’ailleurs, depuis quelques temps, il m’en trottait une par la tête, que je n’étais pas fâché de mûrir un peu.

Les boulevards me furent fidèles, comme d’habitude. Je n’avais pas fini mon deuxième londrès que mon plan était fait et ma petite vengeance organisée.

— Voyons cela ; voyons cette terrible revanche que tu prépares aux étudiants parisiens, illustre et implacable Verlac. Est-elle digne au moins de nous ? Est-elle digne d’un ingénieux enfant des rives fleuries de la Garonne ?

— Vous allez voir, messieurs, répondit gravement l’étudiant gascon. Mais, d’abord, dites-moi si vous savez qui demeure dans la mansarde qui fait face à celle du cousin Labrosse.