UNE HORRIBLE AVENTURE.
— Psittt !… fit audacieusement Georges, de tels obstacles n’arrêtent pas un homme courageux. J’en ai vu d’autres que cela, allez, dans mon pays.
— Hum ! grommela Verlac, c’est que…
— Quoi ?
— C’est que, si nous ne vous connaissions mieux…
— Eh bien ?
— Votre refus de vous lancer dans la magnifique aventure qui se présente pourrait s’interprêter…
— Je vous comprends, monsieur Verlac. Mais j’espère que vous ne vous arrêtez pas à la pensée que j’ai peur.
— Oh ! non assurément, mon cher Labrosse, ce sentiment-là ne peut avoir de prise sur un homme qui a accompli des exploits comme ceux que vous nous avez racontés.
— Merci, mon ami ; vous me rendez justice, vous.
— Sur un tueur de Sauvages ! achevèrent en chœur les étudiants.
— Mille remerciements, messieurs ; vous êtes de braves jeunes gens, et vous avez raison de