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Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 1.djvu/299

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» — Oui, du comptoir de Murdstone et Grinby, pour le commerce des vins. »

Je suppose que je lui parus assez mal informé de ce dont il était question, car il reprit :

« — Vous avez dû entendre mentionner le comptoir, ou la raison commerciale, ou les caves, ou quelque chose comme cela.

» — Je pense, Monsieur, avoir entendu mentionner cette affaire, » répondis-je (me rappelant, en effet, vaguement, qu’on disait que M. Murdstone et sa sœur avaient un intérêt dans un commerce…) « Oui, Monsieur, mais je ne sais pas quand.

» — Peu importe quand, répliqua-t-il, M. Quinion dirige cette maison. »

Je regardai avec un air de déférence M. Quinion qui était toujours à la fenêtre.

« — M. Quinion, dit M. Murdstone, me suggère que nous employons là quelques autres garçons de votre âge, et qu’il ne voit pas de raison qui empêche de vous employer aussi aux mêmes conditions.

» — S’il n’a d’autre perspective que celle-là, » remarqua ici M. Quinion en se tournant de notre côté et à demi-voix.

M. Murdstone ne répondit à cette interrup-