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Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 2.djvu/430

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« — Vous avez parlé de cela à M. Spenlow, je suppose ? » me demanda M. Jorkins quand il m’eut écouté, avec une vive inquiétude, jusqu’au bout.

« — Oui, » répondis-je, et M. Spenlow vous a cité.

» — Il a dit que je ne consentirais pas ? »

Je fus obligé de convenir que M. Spenlow avait regardé son refus comme probable.

« — Je suis fâché de dire, M. Copperfield, » reprit M. Jorkins avec un geste nerveux, « que je ne saurais entrer dans vos vues, le fait est, mais j’ai un rendez-vous à la Banque ; ayez la bonté de m’excuser. »

Sur ce, il se leva d’un air pressé, et il allait sortir, lorsque je me hasardai d’ajouter :

« — N’y a-t-il donc aucun moyen d’arranger l’affaire ?

» — Non ; » répondit M. Jorkins qui s’arrêta à la porte en secouant la tête, « oh ! non ! je ne consens pas, vous le savez, et si M. Spenlow s’y oppose…

» — Personnellement, il ne refuse pas, Monsieur » dis-je ;

« — Ah ! personnellement ! » répéta M. Jorkins avec un accent d’impatience ; « Je vous assure, M. Copperfield, que la chose est im-