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Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 2.djvu/50

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pris ses sens et n’était plus que très pâle. Chacun se retira.

Nous rentrâmes lentement chez nous, M. Wickfield, Agnès et moi ; — Agnès et moi admirant le clair de lune, M. Wickfield les yeux baissés vers la terre.

Je raconterai un jour, peut-être, pourquoi j’ai tenu note de toutes ces petites circonstances et de quelques autres qu’il m’eût été difficile d’expliquer clairement alors, quoiqu’elles fissent quelque impression sur moi.

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CHAPITRE III.

Une rencontre.


Je n’ai pas trouvé l’occasion de reparler de ma bonne Peggoty depuis ma désertion du comptoir Murdstone et Grinby. Naturellement, aussitôt que je fus reçu à Douvres chez ma tante et assuré de sa protection, je lui écrivis tous les incidents de mes aventures.

Après mon installation chez M. Wickfield, je lui fis part, dans une lettre, de cette nouvelle phase de mon heureuse destinée : j’aurais cru faire un emploi coupable de l’argent que M. Dick avait absolument voulu me donner, si