vint pour la première fois. Je faisais une promenade avec Miss Trotwood, après le thé, à la brune… nous l’aperçûmes près de la maison.
» — Et que faisait-il là ? » demandai-je.
« — Ce qu’il faisait… voyons un peu. Ma foi ! je ne sais trop ; mais il tourna autour de nous jusqu’à ce que, se penchant vers l’oreille de Miss Trotwood, il lui dît quelques paroles que je ne pus entendre. Tout-à-coup Miss Trotwood s’évanouit et l’homme disparut. Où s’est-il tenu caché depuis ? sous terre ou n’importe en quel endroit : n’est-ce pas extraordinaire ?
» — S’est-il tenu caché depuis ce temps-là ?
» — Certainement, » répliqua M. Dick d’un air grave ; « il n’a plus reparu que hier soir ! Nous faisions encore notre promenade : il survint tout-à-coup derrière votre tante, et je le reconnus. C’était lui.
» — Et ma tante a-t-elle encore eu peur ?
» — Peur ? elle en a eu le frisson, » dit M. Dick frissonnant lui-même ; « elle s’est appuyée contre la palissade du jardin pour se soutenir, et elle a poussé un cri… puis, je dois vous avouer ceci tout bas, Trotwood, elle