Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 3.djvu/25

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entr’ouvrant la porte, me fit signe d’entrer.

« Monsieur Copperfield, » me dit M. Jorkins, « Tiffey et moi nous allons fouiller les tiroirs du défunt pour y sceller ses papiers personnels et chercher son testament. On n’a pu te découvrir jusqu’ici ailleurs ; il n’en est pas de trace. Vous ferez tout aussi, bien de nous aider, si vous le voulez. »

Moi qui, tout à l’heure, brûlais de savoir la situation nouvelle où Dora allait être placée et quel serait son tuteur ! J’acceptai donc la proposition. Nous nous mîmes tous les trois à l’œuvre, triant les pièces appartenant à l’étude, les lettres particulières, etc. Cela se faisait en silence, excepté quand mous rencontrions quelque cachet de montre, quelque étui à crayon, quelque bague ou tout autre article que nous pouvions associer à la personne de M. Spenlow et que nous nous montrions en prononçant quelques réflexions à voix basse.

Nous avions scellé divers paquets, et nous poursuivions la même tâche en soulevant la poussière, quand M. Jorkins nous dit, appliquant à feu son confrère les mêmes expressions que celui-ci lui appliquait de son vivant :

« — M. Spenlow était un homme qu’on fai-