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GRILLON DU FOYER

faire encore disparaître, et Dot y reparut encore brillante de beauté, berçant son enfant, lui chantant doucement et appuyant sa tête sur une épaule qui réfléchissait celle auprès de laquelle se tenait le Grillon fée.

La nuit, ― j’entends la nuit réelle, et non celle produite par les fées, ― s’avançait ; et pendant que le voiturier se livrait à ces pensées, la lune se leva et brilla dans le ciel. Peut-être quelque lumière calme et paisible s’était levée dans son esprit, et il put réfléchir avec plus de sang-froid à ce qui était arrivé.

Quoique l’ombre de l’étranger tombât par intervalles sur la glace, toujours distincte et bien marquée, elle n’était pas si noire qu’auparavant. Toutes les fois qu’elle paraissait, les fées jetaient un cri de consternation, et agitaient leurs petits bras et leurs petites jambes avec une activité inconcevable pour la faire disparaître. Et quand elles réussissaient à faire apparaître Dot et à la lui montrer belle et radieuse, elles manifestaient la joie la plus communicative.

Elles ne la montraient que belle et radieuse, car c’étaient des esprits domestiques pour qui la fausseté est l’anéantissement, et leur nature était telle ; Dot n’était pour elles qu’une petite créature active, rayonnante et agréable qui avait été la lumière et le soleil du voiturier.

Les fées étaient très animées quand elles la montraient avec son enfant, causant au milieu d’un groupe