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Page:Dickens - Le Grillon du foyer.djvu/138

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GRILLON DU FOYER

vous en donner davantage. Maintenant, mon cher mari, serrez-moi encore contre votre cœur. Ceci est ma maison, John, ne pensez jamais à m’envoyer dans une autre.

Vous n’aurez jamais plus de plaisir à voir une charmante petite femme dans les bras de personne, que vous n’en auriez eu à voir Dot dans les bras de son mari. Jamais vous n’avez vu un embrassement aussi affectueux et aussi sincère.

Soyez sûr que le voiturier était dans un ravissement complet, et que Dot était de même ; personne ne faisait exception, pas même Slowbody, qui criait de joie, et qui pour faire partager à son jeune fardeau la joie générale présentait le baby à la ronde, à la bouche de chacun, comme si elle leur avait donné quelque chose à boire.

Mais en ce moment on entendit au dehors un bruit de roues, et quelqu’un s’écria que Gruff et Tackleton revenait. Ce digne homme parut bientôt animé et échauffé.

— Que diable est ceci, John Peerybingle ? dit Tackleton. Il y a quelque malentendu. J’ai donné rendez-vous à l’église à mistress Tackleton, et je jurerais que je l’ai rencontrée en route pour ici. Oh ! elle ici. ― Pardon, monsieur, je n’ai pas l’honneur de vous connaître, ― mais si vous pouvez me faire la faveur de ne pas retenir cette demoiselle, elle a un engagement particulier ce matin.