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GRILLON DU FOYER.

-ce pas ! Vous n’avez pas besoin de le dire ; je le sais parfaitement, Caleb Plummer. With Care. Oui, oui, tout va bien. C’est une caisse d’yeux de poupées pour les ouvrages de ma fille. Plut à Dieu que ce fût de vrais yeux qui lui rendissent la vue !

— Je voudrais bien, moi aussi, que cela pût être, dit le voiturier.

— Merci, dit le petit homme. Vous dites cela de bon cœur. Penser qu’elle ne verra jamais ces poupées dont elle est entourée tout le jour ! Voilà qui est poignant. Combien vous dois-je, John ?

— Vous vous moquez, ce n’est pas la peine ; je me fâcherai, si vous me le demandez encore.

— Je reconnais bien là votre bon cœur. Voyons, je crois que c’est tout.

— Je ne crois pas, dit le voiturier. Cherchons encore.

— Quelque chose pour notre marchand, sans doute, dit Caleb. C’est pour cela que je suis venu, mais ma tête est si occupée d’arches et d’autres choses ! N’est-il pas venu ?

— Non, répondit le voiturier. Il est trop occupé, il va se marier.

— Cependant il viendra, dit Caleb ; car il m’a dit de suivre la route qui mène chez moi ; il y aurait dix contre un à parier qu’il me rencontrerait. Je ferais donc bien de