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GRILLON DU FOYER.

grossir la queue de tous les chats, et faisait son entrée dans tous les cabarets comme une pratique habituelle.

Dès qu’il arrivait, le premier qui le voyait s’écriait : holà ! voici Boxer ! et alors quelqu’un sortait aussitôt accompagné de deux ou trois personnes, pour donner le bonjour à John Peerybingle et à sa jolie femme.

Les ballots et les petits paquets étaient nombreux pour le voiturier, et constituaient pour lui de nombreuses haltes pour l’expédition comme pour la livraison ; ce qui n’était pas du reste la plus mauvaise partie de la journée. Une partie des gens attendaient si impatiemment leurs paquets, et d’autres étaient au contraire si surpris de les recevoir ! et d’autres aussi étaient si inépuisables dans leurs instructions et leurs recommandations, et John prenait un si grand intérêt à tous les paquets, que c’était comme une vraie scène de théâtre. Il y avait également des articles à charrier qui réclamaient une discussion considérable, et pour lesquels le voiturier était obligé d’entrer dans une foule de détails avec ceux qui les expédiaient ; Boxer assistait habituellement à ces discussions tantôt paraissant plongé dans une attention et une immobilité profondes, tantôt décrivant avec transport de nombreux cercles en courant autour des discoureurs et aboyant lui-même à s’enrouer. Dot s’amusait de tout cela et en était spectatrice sans quitter sa chaise dans la voiture ; charmant petit portrait encadré par le châssis et la toile, et qui ne manquait pas