attention sur les formes conciliantes dont il se servait avec cet homme de rien. Mes amis m’intéressent et M. Jasper est mon ami. Vous aussi, d’ailleurs, vous êtes mon ami.
— Ne vous laissez pas aller à votre mauvaise habitude de vous vanter toujours ! répliqua Durdles, en l’avertissant d’un regard sévère, elle fait encore des progrès, c’est Durdles qui vous en avertit,
— Vous sortez de votre caractère, répéta M. Sapsea, qui rougit, tout en adressant un nouveau clignement d’yeux à la compagnie.
— Durdles en a sujet, répliqua Durdles, Durdles n’aime pas les libertés qu’on prend avec lui. »
M. Sapsea cligna de l’œil une troisième fois à l’intention des personnes présentes, comme s’il voulait dire :
« Je pense que vous conviendrez, avec moi, que j’ai bien réglé cette affaire. »
Et il s’éloigna pour couper court à la discussion.
Durdles alors souhaita le bonsoir au Doyen, et ajouta, en remettant son chapeau :
« Vous trouverez Durdles chez lui, comme c’est convenu, quand vous aurez besoin de Durdles. Durdles rentre pour se nettoyer. »
Et il fut bientôt hors de vue.
Cette prétention de rentrer chez lui pour se nettoyer était un des plus inexplicables outrages commis par cet homme envers la vérité des choses : sa personne, son chapeau, ses bottes et ses habits ne laissaient jamais voir trace de la brosse, étant toujours couverts d’une couche uniforme de poussière et de plâtre.
L’allumeur de réverbères fît apparaître des points lumineux çà et là dans le tranquille enclos ; il montait et descendait vivement sa petite échelle et faisait une rapide besogne.
La lumière perça cette ombre sacrée dans laquelle Cloisterham est enveloppé depuis des siècles.
La petite ville ne conçoit point une existence plus agitée et serait effrayée rien que de la concevoir.
Donc la nuit était venue.
Le doyen gagna son dîner, M. Tope son thé, et M. Jasper son piano.