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Page:Dickens - Les Papiers posthumes du Pickwick Club, Hachette, 1893, tome 2.djvu/410

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breuses prières que lui firent M. Snodgrass, M. Winkle et M. Trundle, de servir de parrain à leurs enfants ; mais il y est habitué maintenant et remplit ces fonctions comme une chose toute simple. Il n’a jamais eu de raison de regretter ses bontés pour Jingle et pour Job Trotter ; car ces deux personnages sont devenus, avec le temps, de respectables membres de la société. Cependant, ils ont toujours refusé de revenir sur le théâtre de leurs anciennes tentations et de leurs premières chutes. M. Pickwick est un peu infirme maintenant ; mais son esprit est toujours aussi jeune. On peut le voir souvent occupé à contempler les tableaux de la galerie de Dulwich, ou, dans les beaux jours, à faire une agréable promenade dans le voisinage. Il est connu de tous les pauvres gens d’alentour, qui ne manquent jamais d’ôter leur chapeau avec respect lorsqu’il passe. Les enfants l’idolâtrent, et, pour bien dire, tous les voisins en font autant. Chaque année, il se rend à une grande réunion de famille, chez M. Wardle, et, dans cette occasion, comme dans toutes les autres, il est invariablement accompagné de son fidèle Sam ; car il existe entre le maître et le serviteur un attachement réciproque et solide que la mort seule pourra briser.


FIN DU DEUXIÈME ET DERNIER VOLUME.