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Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/678

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FREM

afin d’éteindre avec leur nom les querelles sans cesse renaissantes qu’ils exeitaient dans tarépublique,

FREHER {Marquard), jurisronsulte, né À Aneshours en 1565, mort en 1614, profeska le droit à Nuremberg, et ful chargé de diverses missions diplomatiques. Parmi ses uombreux ouvrages on remarque : Germanicarum rerum scriplores aliquot insignes, Franefort et Wanau, 1600, 1602, 1611, 3 vol. in-#4 ; Rerum bohermcarum seripiores, 1607, in-4 ; De Re monctaria veterum Romanorum, Levde, 1605, in-4#,

FREl où FREIR ct FREIA, divinités scandinaves. Voy. FREYR ct FREYA.

FREIBERG., ville de Saxe. Vory. FREYBERG.

FREIND (Jean), médecin anglais, né en 1675, professa la chimie à Oxford : parcourut l’Espagne, l’Italie ; fut à son retour nommé membre du parlement (1723) ; se fit enfermer à la Tour de Londres, à cause de sa vive opposition : fut relàché ensuite, et nommé premier médecin de la princewe de Galles. Il a publié : Histoire de la médecine (traduite de l’anglais en français, 2 vol. in-#, 1728) ; l’Emmenolouie (traduit en français par Devaux, 1730, in-12} : Prelectiones chemicæ, Ainsterdam.1710, in-$. ete. Ses œuvres ont été réunies à Londres, in-fol., 1733, et À Paris, 1735, in-4. FH mourut en 1728.

FREINSHEIM J.), Frenshemius, érudit, nè A Ulm en 160$, mort À Heidelberg en 1660, fut professeur d’éloquence à Upsal, et bibliothécaire de la reine Christine, On a de lui une édition très estimée de Quinte-Curce, Slrasbourg, 1660, à laquelle it a joint des Suppléments éerits en latin, et qui sont devenus inséparables de Pouvrage, Fa aussi suppléé Îles livres XI-XX de Tite-Live, 1649 : ces suppléments se trouvent dans plusieurs éditions de l’historien latin et ont été traduits en français par Dureau de la Malle.

FREIRE, général espagnol, Voy. FREYRE,

FREISINGEN, ville murée de Bavière {Isar), à 32 kil. N.E. de Munich : 3,500 hab. Château, lycée, école de sourds-murts, Tabac, vinaigre, tanneries, brasseries, — Jadis capitale d’un évêché souverain, transféré à Munich et ériré en archevèché, mais sans souveraineté. en 1817. L’église de Freisingen est une des premitres qui aient été érigées cu Allemagne, Elle fut fondée par saint Corbinian, vers 718,

FREISINGEN (Othon pr). Foy. OTHON.

FREJUS, Forum Jui, eh. de canton (Var), à 2# kil. S. E. de Draguignan, dans des marais malsains, sur la petite rivière de Reiran, et près de la mer, qui forme là le golfe de Fréjus : 3,041 hab. Elle à pour port St-Raphaël. C’est à Fréjus qne débarqua Bonaparte à son retour d’Égvpte. Ruines rnmaines d’un amphithéatre, d’un phare, d’un aquedue ; restes de la porte César, de la porte Dorée, — Cette ville fat importante et grande au temps des Romains, qui en firent un arsenal de marine, depuis Auguste, Elle fat ravagée par les Sarrasins au iXe sicele : puis donnée par Guillaume, comte d’Arles, à l’évêque Rieulfe, Patrie du général romain Agricola, de Cornelius Gallus, de Julius Græcinus et de Fabhé Sieves.

FREMONT D’ABLANCOURT (Nicolas), diplomate et littérateur français, né à Paris vers l’an 1625, mort à La Haye en 1693, était neveu, par sa mère, de Perrot d’Ablaneourt, et profestait la relicion réformée. Turenne, son protecteur, le tit nommer ambassadeur en Portugal, puis résident à Strasbourg. I fat forcé de quitter la France à la révocation de l’édit de Nantes. Frémont a ajouté à la traduetion des Œuvres de Lucien, par Perrot d’Ablancourt, le Dialogue des lettres de l’alphabet A le Supplément à l’histoire véritable ; il prit une part active au Dicdionnaire des rimrs de Richelet. et publia les ouvrages suivants : Dialogue de la santé, Amsterdam, 1654,

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FRER

in-12 ; Mémoire concernant l’histoire de Portugal de puis le traité des Pyrénées (1659) jusqu’en 1668, ete, Paris, 1704, in-12.

FRENCH-BROAD, rivière der États-Unis (Caroline N.), nait dans les mouts Alleghany et tombe dans l’Holston : cours, 300 Kit.

FRENCH-TOWN, ville des Etats-Unis (Michigan), à 90 kil. S. E. de Détroit, près de l’embouchure du Raisin dans J’Erié. Fondée au commencement da xIX°< siècle par les Français du Canada. Les Anglais la prirent en 1815.

FRENE, FRENES. Vor. FRESNE, FRESNES.

FRENICLE DE BESSY, savant mathématicien du xvie siècle, né à Paris, mort en 1675, fit pendant sa vie le désespoir de tous les géomètres français et anglais par son habileté à résoudre sans le secours de l’algèbre tous les problèmes qu’on lui proposait : il employvait pour cela une méthode de tätonnement qu’il tenait secrète : on a su après A mort que c’était la méthode d’exclusion ; cette méthode est tombée dans l’oubli depuis le perfectionnement de l’algèbre indéterminée, Frénicle avait été reçu à l’Académie des Sciences en 1666. Son Eloge x fut prononcé par Condorcet, On lui doit un Traité des trianyles rectangles en nombre, Paris, 1676 et 1677, in-12. — Son frere, Nicolas Frenicle, né à Paris en 1600, mort en 1661, cultiva la poëxsie, mais avec peu de suecès, Îl a fait un poëme de Jésus crurihé, Paris, 1636.

FRENTANT, auj. Abruzse Cütérieure, peuple de l’italie méridionale, sur l’Adriatique, entre l’Aterne el le Tiferne, au N. du Frento ; faisaient partie de la confédération des Sumnites, et prirent avec ce peuble les arines contre les Romains ; mais ils furent soumis, l’an 305 av. J.-C.

FRENTO, auj. Fortore, riv. d’Halie, tombait dans l’Adrialique, vis-à-vis des îles de Diomède, après avoir donné son nom aux Frentani.

FRERES MINEURS. Voy. FRANCISCAINS.

FRÈRES PRÈCHEURS. Foy. DOMINICAINS.

FRÈRES DE LA CHARITÉ. Voy, CHARITÉ.

FRÈRES DE LA DOCTRINE CHRÉTIENNE, Ÿoy, DOCTRINE.

FRERET (Nicolas), érudit et critique célèbre, né en 1688 à Paris, mort en 1749, était ls d’un procureur an parlement et fut destiné au harreau : mais il préféra les recherches d’érudition. 1 ! fut en 171% adinis à l’Académie des Inscriptions comme élève, et devint bientôt membre, puis secretaire perpétuel de cettecompagnie. Avant dansun Discours sur l’oriqine des Francais, qui fut prouoncé à l’Académie en séance publique, émis sur cette question toute historique une opinion qui déplut au pouvoir, il fut mis pour quelque temps à la Bastille. H renonça dés lors à ses recherches sur Fhistoire nationale, et ne s’occupa plus que de l’antiquité. A la fois ehronolagiste, géographe, philosophe, grammairien, ila fait sur les parties les plus diverses un nombre prodigieux de travaux, et a porté partout le Mambeau de la critique, 1 a débrouillé la chronolozie des Assvriens, des Chaldéens, des Indiens, des plus anciens Grees, de la Chine même, ainsi que Dhistoire des premiers temps de la mythologie et de la philosophie, Peu soisgneux de sa renommée, il se contentait d’insérer dans les Mémoires de L’Académie des Inscriptions le fruit de ses savantes recherches, ou les gardait en manuscrit, Leclerc de Sept-Chènes à publié en 1796 un recueil de ses œuvres, 20 vol. in-12, qui est loin d’être complet. Champollion-Figeae en avait commencé en 1824 une nouvelle édition, Parmi les ouvrages les plus importants de Fréret, on remarque sa Défense de la chronologie contre le susième de Newton ; ses Réfletions sur l’étude des anciennes histoires, et sur le degré de certitude de leurs preuves : son traité de l’Origine des Grecs. On lui a attribué après sa mort plusicurs ouvrages irréligieux qui paraissent n’être