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Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/791

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GYER

ecran (Louise DE), grande di Nu de Portugal, 

fille de Jean Emmanuel Pérez, duc de Médina-Sidonia, épousa Jean de Bragance, qui fut élevé sur le trône de Portugal en 1640, sous le nom de Jean IV, après la révolution qui enleva ce pays à la domination de l’Espagne. Louise de Guzman contribua puissamment à l’élévation de son mari, et, lorsqu’il fut sur le trône, elle se montra son plus sage el son plus tidèle conseiller. Aussi lanomma-t-il récente en mourant (1656). Elle sut tenir d’une main ferme les rènes de l’état que lui disputaient les principaux seigneurs, déjoua tous les complots, et força, par la sagesse de son administration, ses ennemis mêmes à la respecter. Lorsque son fils, Alphonse VI, eut atteint sa majorité, en 1662, elle se démnit du pouvoir, et bientôt après, abreuvée de dégoûts par les courtisans de son fils, elle se retira dans un cloître, où elle mourut en 1666.

GUZMAN (Eléonore DE). Voy. ÉLÉONORE.

GUZMAN (Gaspard DE), comte d’Olivarez et duc de San-Lucar. Foy. aLIVAREZ.

GUZZERAT où GOUDJERATE, province del’Hindoustan, au N. O. de la presqu’ile en-deçà du Gange, entre 21°-240 lat. N. : la partie S. O. forme une presqu’ile comprise entre les golfes de Cutch et de Camhaye : 600 kil. sur 250 : 6,000,000 d’hab. Le Guzzerat peut se diviser en Guzzerat indépendant et Guzzérat anglais. Le Guzzerat anglais comprend le territoire qui environne le golfe de Cambaye et la partie méridionale de la presqu’île : il est dans la présidence de Bombay dont il forme quatre districts (Surate, Baroutch, Kaïra, Ahmedabad). Le reste du pays, qui compose le Guzzerat indépendant, ohéit à un chef mahratte qui se reconnait tributaire des Anglais. Les Portuzais ont deux établissements importants dans le Guzzerat : Daman au S. de Surate, ct Diu dans l’île de cenom. Le sol du Guzzerat est plat et marécageux : il est arrosé par le Mahy, le Nerbudda, le Tapti, ete.. qui souvent l’inondent dans la saison pluvieuse {de juin a septembre), On recueille dans cette contrée de riches moissons de céréales, des plantes oléagineuses et tinctoriales. Les forêts y sont fort étendues et remplies d’animaux dangereux. Les campagnes nourrissent beaucoup de bétail ainsi que de chevaux. Le commerce est fait en général par des Banians : ‘es paysans appartiennent à la race des NSoudras (Voy. BRAHMANISME ). Dansle Guzzerat indépendant habitent un grand nombre de tribus radjepoutes et mabhrattes dont les principales sont les Coulies et les Bhils ; elles se signalent toutes par leur amour pour le vol et le pillage. — Les Radjepoutes dominerent les premiers dans le Guzzerat ; les Musulmans les en chassèrent en 1022 ; le pays fut envahi par les Afghans en 1202, par les Mogols en 1297 : en 1390 les Radjepoutes parvinrent à reconquérir la souveraineté, à la faveur de l’invasion de Tamerlan : en 1572 Akhar réunil de nouveau le Guzzerat à l’empire des Mosols ; mais après la mort d’Aureng-Zevb, 1307, il devint la proie des Mahrattes. En 1780 les Anglais en conquirent une partie, et bientôt ils étendirent leur influence sur la contrée tout entière. |

GY, ch.-1. de canton (H.-Saône), à 17 kil.E. de Gray : 2,900 hab, Grand commerce de vins.— Jadis olace forte importante.

GYARMATH-BALASSA, ville de Hongrie (Ncograd), sur l’ipoli, à 35 kil. S. E. de Karpfen ; 4,300 hab.

GYAROS, au. Ghioura ou Joura, une des Cyclades, à l’E. de Céos, au N. d’Andros, fut un des lieux d’exil des Romains sous l’empire. Cette île est aujourd’hui presque déserte,

GYERGYO-SAINT-MIKLOS, ville de Transylvanie, à 33 kil. N. E. de Neumarkt : chef-lieu de ccrele.

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GYZE

GYGES, roi de Lydie, fondateur de la dynastie des Mcrinnades, était d’abord le favori du roi Candaule. Ce prince, fier de la beauté de sa femme, la lui tit voir toute nue. La reine ainsi outragée donna à Gvuès l’alternative de périr lui-même ou de faire périr Candaule. Gygès prit le dernier parti, épousa la reine et monta sur le trône l’an 730$, ou, selon d’autres, 718 avant J.-C. I] régna paisiblement jusqu’en 640 avant J.-C. Platon, dans sa République, fait de Greës un berger, et raconte qu’ayant trouvé dans Îles flancs d’un cheval d’airain un anneau merveilleux qui rendait invisible celui qui le portait, il en protita pour séduire la reine et pour assassiner Candaule. Cicéron a reproduit le même conte (De Ofjiciis, HE, e. 9).

GYLIPPE, fameux général lacédémonien, né vers l’an 450 avant J.-C., battit les généraux athéniens Nicias et Démosthène devant Syracuse, l’an 414 avant J.-C., accompagna Lysandre au siége d’Athènes, et fut chargé par lui de faire transporter à Sparte 1,500 talents. Îl s’en appropria par fraude 300 ; mais ce vol avant été découvert, il fut forcé de s’expatrier pour échapper au supplice.

GYLLENBORG (Charles, comte de), homme d’état suédois, né en 1679, mort en 1746, fut ministre de la cour de Suède en Angleterre sous Charles XI, devint secrétaire d’état en 1718, fut l’adversaire constant de Horn, chef de la faction des Bonnets, et se mit à la tête du parti des Chapeaux, qui favorisait F’indépendance nationale et voulait opposer l’alliance de la France à l’influence de Ja Russie. Il réussit à faire prévaloir ses vues aux dictes de 1734 ct 1738, fut mis à la tète du ministère, conclut avec la France une alliance pour dix ans et fit déclarer la guerre à la Russie,

GYLLENEORG (Gustave-Frédéric), poëte suédois, né vers 1330, mort en 1809, était conseiller de la chancellerie, mais il abandonna les affaires pour les lettres. Î1 a laissé des satires, des odes, des fables, un poëme épique (le Passage des Belts par Charles ÀT), et des poëmes didactiques (l’Hiver, le Printemps, etc.)

GYLLIUS. Voy. PIERRE GILLES.

GYMANESIES les). Voy. BALÉARES.

GYMNOSOPHISTES, c’est-à-dire philosophes nus, eccte de philosophes indiens. ls ont été ainsi appelés par Îles Grecs parce qu’ils étaient toujours nutête et nu-pieds. Îs faisaient profession de vivre dans la retraite, de fuir le mariage et de mépriser la douleur. Calanus, l’un d’eux, se scrifia en montant sur un bucher devant Alexandre et devant toute l’armée mactdonienne. Trois siècles plus tard, un autre Gymnosophiste, nomimé Zarmenochésas, se brüla dans Athènes devant Auguste. |

GYNDES, Kara-sou, riv, d’Assvrie, sortait des monts Matiani el tombait dans le Tigre. Cyrus avant campé sur ses bords, un de ses chevaux v tomba, et sy noya. Le prinec irrité, voulant punir le fleuve, fl creuser 360 canaux pur lesquels ses eaux s’écoulèrent, mais les canaux se comblèrent, el avec le temps la rivière reprit son cours.

GYONGYOS, ville de Hongrie (Hevesch}, à 32 kil, N. O. de Heves ; 8,000 hab. Lainages, couvertures, etc. Commerce de vins.

GYPSIES (pluriel de Gypsy), par corruption pour Egyptiens, nom donné par les Anglais aux Bohémiens. Voy. HOHÉMIENS.

GYRALUUS. Foy. GIRALDI.

GYRGEH., ville de la Hte-Egvpte. Voy. niRosFH,

GYTHIUM. auj. Paléopoli, ville du Péloponèse, sur la côte orientale du golfe Laconique, au N. de Laas. fut prise par les Romains l’an 195 av. J.-C.

GYULA. ville de Hengrie ‘Fransvlvanie), à 38 kil. N. O. de Zarand : 4,300 hab. Château. On v élève beaucoup de bétail,

GYZEH , ville de la Mov.-Égvpte. Voy. bsiztu.

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