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Page:Dictionnaire Bouillet 1842, tome 1.djvu/865

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HORM "Bit — HORN

HORACES, nom de trois frères romains qui, [qu’ils le détrônèrent et le mirent à mort. Le nom sous Tullus Hostilius, vers 667 av. J.-C., com- | perse Jd’Hormisdas est Hormus ou Ormutd.

attirent pour Rome conire les trois Curiaces, champions de la ville d’Albe, en présence de l’armée des Romains et des Albains, pour décider lequel des deux peuples commanderait à l’autre. Deux des Horaces ayant été tués au commencement de l’action, le troisième feignit de s’enfuir, et, voyant les Curiaces, qui déjà élaient affaiblis par leurs blessures, le suivre à des distances inégales, il revint sur eux et les vaiuquit l’un après l’autre. Rentré dans Rome après la victoire, il tua sa sœur, qui lui reprochail la mort d’un des Curiaces, 80n amant, On le traina aussitôt devant les juges qui le condamnèrent à mort : mais il en appela au peuple, qui lui fit grâce en consicération de sa victoire ; il fut seulement obligé de passer sous le joug.

HURAPOLLO où HORES APOLLO, grammairien gree, né vers la fin du tv siècle à Phanæbelys, près de Panople en Egvpte, professa, dit-on, la grammaire et les bellesaciettres à Constantinople et Alexandrie, du temps de Théodose. On à sous sOn nom un livre intitulé Hieroulyphica, qui parait être traduit de l’ésvplien, el dans lequel on explique plusieurs hiéroglyphes. Get ouvrage à été de quelque secours à M. Champollion pour l’explication des hiéroglyphes, et à par là acquis depuis peu d’années une assez grande importance. J. Corneille de Pauw en a donné à Utrecht en 1727 une édition grecque-latine. L’édition la plus récente est celle d’Alexandre Turner, avec planches et traduetion anglaise, Londres, 1840, in-8. 11 a été traduit en français par Réquier, Paris, 1719, in-12. M. Ch. Lenormant a écrit sur cet OUTTAge un savant Mémoire, Paris, 1818.

HORATIUS COCLES (P.), héros des premiers temps de Rome, défendit seul contre l’armée de Porsena (507 avant J.-C.) l’entrée du pont Sublicius, pendant que 8€$ compagnons détruisaient ce pont derrière jui ; quand il fut rompu, il se jeta dans le fleuve tout armé, et rentra à la nage dans Rome sain et sauf. Coclès veut dire borgne ; ce surnom avait été donné au brave Horatius parce qu’il avait perdu un œil dans un combat.

HORCAIO-DE-LAS-TORRES , ville d’Espagne (Manche), à 38 kil. N. O. d’Ocana ; 2,130 hab.

HORCAJO-DE-SANTIAGO, boure d’Espagne (Tolède), à 48 kil. S. 0. d’Ocana ; 2,050 hab.

HORDE, mot qui vient du tartare orto ou ordo, signifie tente, el par extension fumille.

HORDE p’oR (Tartares de Ja) ou de la GRANDE HORDE. Vou. TARTARES.

HORDOUAR, ville de l’Inde anglaise (Calcutta), à 32 kil. N. E. de Delhi, sur le Gange. Célèbre temple de Vichnou. Grand pèlerinage, grande foire, Ja plus belle de l’Hindoustan.

HOREB, rélébre montagne de l’Arabie ancienne, gituce dans le pays nominé anj. Hedjaz.. à VO. et non loin du mont Sinai, par 280 33 lat. N. et 319 42 long. E. C’est là que Moïse vit Dieu dans un buisson ardent, et qu’Elie se réfugia pour éviter les perséeutions de Jézabel. On trouve au pied de la montagne un monastère de Bénédictins.

HORGEN, ville de Suissé (Zurich), à 13 kil. S. de Zurich, sur le lac de même nom ; 3,500 hab. Commerce de transit ct commission. — Ce bourg fut brûlé en 1443 et 1901.

HORMISDAS, nom de quatre princes de la dynastie des Sassanides qui réguërent sur la Perse, le premier en 971et 272 : le deuxième de 303 à 311 : le troisicme de 457 à 460 Gil fut détiôné par son frère Pérosés, sur lequel il avait nsurpé le trône : le quatricme de 579 à 592. Ce dernier. fils de Chosroësde-Grand, fut vaincu par les généranx grecs et par les hordes tarlares, perdit les conquétes que Son père avait faites, et mécontenta tellement ses sujets

HORMISDAS, pape de 514 à 523, se fit remarquer

r <es vertus et par son zèle conil’e les Eutychéens.

HORMUS. Voy. HORMISDAS et ORHUS.

HORN ou HOORN, ville murée, et port considérable du roy. de Hollande (Hollande septentrionale). sur le Zuyderzée, à 39 kil. N. E. d’Amsterdam : 9,000 hab. Arsenal. hôtel-de-ville, hôtel de l’amirauté, et autres monuments remarquables. Société d’armements maritimes et de navigation. Commerce jadis très important, médiocre aujourd’hui. Patrie du navigateur G. Schouten, de Van Twisk, de Jean Caen, ete. — Horn fut presque engloutie par une inondation, en 1557 : elle fut prise par Îles Anglais en 1199, mais promplement évacuée après leur défaite à Alkmaar.

HORN., ville d’Allemagne, dans la princip. de Lippe-Detmold, à 17 kil. N. de Paderborn ; 1,250 hab.

HORN Où HORNES, ville et ancien comté des Pays-Bas. Voy. HORNES.

norx (cap), pointe mérid. de la gardée comme la pointe la plus méridionale de l’Amérique du S.), par 10° 6 long. O., 55° 55 lat. S. Ce cap fut découvert en 16 :6, par Guillaume Schouten, qui lui donna le nom de Horn, sa ville natale.

Horn (îles), deux Îles de la Polynésie, par 169° 10° long. E., 15° 6 lat. S. : découvertes par Lemaire et Schouten en 1616 ; elles sont probablement les mêmes que les îles de Ja Consolation vues par Maurelle en 1781.

HORN (Gustave, comte de), sénateur et connétable de Suède, né en 1592, mort en 1651. futun des meilleurs généraux de Gustave-Adolphe. Il commandait l’aile gauche de l’armée suédoise à la bataille de Leipsick, et contribua beaucoup à la victoire. Après la mort de Gustave à Lutzen, il marcha en Souabe avec une portion de l’armée, ct se joignit au due de Weimar. En 1634, à la basjille de Nordlingen, qui avait été donnée contre son avis, il fut fait prisonnier, et ne recouvra la liberté qu’en 1612.11 rendit depuis les plus grands services à la reine Christine dans la guerre de Danemark, battit plusieurs fois les Danois, et fut créé feld-maréchal, puis connétable et comte.

HORN (Arvid-Bernard , comte de), sénateur suédois, né en 1664, issu de la famille du précédent, eut une grande part aux événements qui suivirent la mort de Charles XII, fut le principal moteur de la révolution de 1719, présida la diète suédoise en 1720, et détermina Îles états à élever sur le trône le prince Frédéric de Hesse-Cassel (roi sous le nom de Frédéric 1). Deux partis s’étant formés sous le règne de ce prince, Arvid Horn se mit à la tête de celui qui est connu sous le nom de Bonnets, qui étail dévoué aux intérèts de la Russie ct de l’Angleterre, et eut longtemps le dessus : mais en 1738, le parti nude (celui des Chapeaux), qui ait favorable à la France, avant prévalu, il se

retira des affaires. Î mourut en 1742.

nonx (Frédérie !, comte d’AMINXE , général suédois, né en 1725 dans la Sudermanie, mort en 1196,

se mit d’abord au service de la France, se signala contre les Autrichiens dans les campagnes de 1714, 1745 et 1750, décida par SON intrépidité la vietoire d’Hastenbeck, fut rappelé dans <a patrie lorsque la guerre eut éclaté entre la Suède et la Prusse, 11 devint un des conseillers les pins intimes d’Adolphe-Frédéric et de Gustave HE. Chargé par ce dernier du commandement des trounrs réunies à Stockholm, où l’on craignait une incurreetion, il s’acquitta avee Île plus grand succes de cette difMicile mission, et fut en récompense fait lieutenantgénéral et comte. __ Son fils. le comte Horn, tremi dans lecomplot formé par Ankarstrem contre Gusltave I, et fut condamné à mort : tnais la peine lut

Terre de Feu (re-