Page:Dictionnaire analytique d’économie politique.djvu/110

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merce son crédit. Le mal ne serait pas senti, et même il ne serait pas impossible que plus d’économie ou de travail ne rétablit l’équilibre entre les besoins et les ressources, et que le pays ne souffrît ni dans son aisance, ni dans sa prospérité, ni dans sa richesse.

Combien donc sont aveugles ou inhabiles les gouvernemens qui ont si souvent et si récemment encore déshonoré le pouvoir en lui imprimant la flétrissure de la banqueroute, et en déversant sur les peuples les torrens de ses calamités. Espérons que les progrès des lumières générales s’étendront sur les sciences économiques, accréditeront leurs doctrines tutélaires et élèveront une barrière insurmontable contre les banqueroutes publiques à la fois la honte et le fléau de la civilisation des états modernes.

BLÉ. — Voyez Grains.

BOURSE. — C’est le lieu où se vendent les marchandises, les effets publics et ceux du commerce. Dans quelques pays, des agens et des courtiers préposés par le gouvernement effectuent les ventes, constatent les cours et les rendent authentiques par la publicité qu’ils leur donnent.

Dans le plus grand nombre des pays où le commerce est le plus florissant, le courtage du commerce et le change des effets sont libres et volontaires, sans qu’il en résulte le moindre in-