Page:Dictionnaire analytique d’économie politique.djvu/313

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tres dépenses ? c’est ce qu’il n’est pas facile de dire avec quelque certitude ; mais ce qui n’est pas douteux, c’est que l’emploi qu’il frit du travail et du capital est aussi avantageux que tours les autres emplois avec lesquels il est en concurrence ; s’il y en avait de plus avantageux que lui, il n’existerait pas, ou serait abandonné.

On peut trouver paradoxale l’assertion que l’emploi du capital et du travail à l’exploitation des mines de diamant et à la pêche des huîtres perlières, est tout aussi profitable à la richesse d’un pays que celui du défrichement des terres, du dessèchement des marais et de l’exploitation des forêts, et cependant elle n’est que la conséquence nécessaire de la doctrine économique sur l’emploi du travail et du capital.

Suivant cette doctrine le capital et le travail abandonnés à leur impulsion les portent toujours vers l’emploi le plus profitable, et l’on ne peut pas les détourner de leur direction, et les forcer d’entrer dans un autre canal sans dommage pour la richesse générale.

Si donc le travail tire de plus grand salaires, et le capital de plus grands profits de la production des objets que le luxe consomme, que de ceux que leur donnent d’autres productions, nul doute que les dépenses du luxe ne soient plus productives que tous les autres produits et ne doivent leur être préférés.

La culture des terres, les fabrications de l’indus-