Page:Dictionnaire analytique d’économie politique.djvu/422

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avantages qu’en favorisant la consommation des produits surabondans ; consommation qui seule peut leur donner une valeur.

Ainsi la consommation est, en dernière analyse, la mesure dé la richesse d’un pays. Tant que la consommation est égale à la production, les produit ont une bonne valeur, et la richesse est portée à son maximum.

Si les produits surabondent et restent sans consommateurs, la richesse diminue non-seulement de ce qui n’est pas consommé, mais encore de la baisse de la valeur opérée par la surabondance.

On ne peut échapper à ces résultats que par des débouchés ouverts à l’écoulement des produits surabondons, par la facilité de leur circulation du lieu de la production à tous les marchés où ils peuvent trouver des consommateurs, par leur perfectionnement et par leur bon marché qui les font triompher de la concurrence de leurs rivaux.

Selon que les conditions de la durée, de l’accumulation et de l’échange sont plus ou moins fidèlement accomplies, l’abondance a plus ou moins de part à la richesse, et les individus, comme peuples sont plus ou moins riches.

Mais ils sont d’autant plus riches qu’ils savent mieux concilier l’abondance de la production avec la facilité des débouchés. Si les produits dépassent les besoins de la consommation, les produits ont