Page:Dictionnaire analytique d’économie politique.djvu/96

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rale ; comme toutes les économies des frais dut travail dé toute espèce, celles qu’opèrent les banques de dépôt permettent aux commerçans de vendre à meilleur marché, et par conséquent elles étendent la consommation, la production et tous les genres de travaux d’industrie et de commerce qui contribuent à la prospérité d’un pays.

Les banques de circulation ont les, mêmes avantages que les banques de dépôt, et de bien plus grands encore. Elles offrent à toutes les valeurs du commerce (Voyez Lettres de change) un échange facultatif contre la monnaie ; tellement que dès qu’un produit est passé des mains du producteur dans celles du commerçant, la banque en escompte la valeur, c’est-à-dire en donne la valeur monétaire à quiconque lui en fait le transport. Par ce procédé, la valeur des produits rentre à volonté dans les mains du producteur, ce qui lui donne les moyens de continuer ses travaux, de donner une nouvelle activité à la production, et de la tenir toujours au niveau de la consommation.

D’un autre côté, le commerce, par la faculté d’échanger à volonté ses créances contre la monnaie, n’a besoin que d’une moindre quantité pour ses opérations, et supplée à sa modicité par la rapidité de sa circulation.

Ce qu’il y a de plus admirable dans ce procédé des banques de circulation, c’est qu’elles n’ont pas besoin d’une quantité de monnaie égale aux