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Page:Dictionnaire de Trévoux, 1771, VI.djvu/653

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gri^ bl.inchâti-e, fur un Fond inc.irnat : fa pduche cnncmclce d’inc.im.it & de citron. Idem. ba.peluche doit former un dôme, tk. être bien fourme de biqmllons.

rELUCHÉ.ÉE.adj.Terme de Fleuriste. Villofus. Qui est embelli d’une peluche, kncmowzpduchee. Vilhfa anémone.MoRiti.

tP" On le dit aussi des ctoffes qui fjnt velues. Il y a des baspeluches ; dei.’ : toâ£spe/uché ; s.

Ë^ PELURE, f. f. I e ;.u ou enveloppe d’un fruit. & de certains légumes. Corttx, cucis, eorium. }ts pelures de poires, de pommes, d mignon, Quar : d lipelure est fort grosse, on 1 appelle écorce, com.ne ceik des ci irons, des oranges, des melons. Quand elle e ;è k.rt déliée, on l’appelle ^mu j comme aux cerifes, raiims, <S’c. On ne dit point (s. pelure, mais l’écorce d un arbre.

PÉLUSE. Nom d’une ancienne ville d’Égypte. Pelujlum. Elle est dans la Baftè-Égypte fur le bras du Nil le plus oriental. Elle a un Archevêché qui est du Patriiri.h.t d’Alexandrie. Elle se nomme aujourd hui Bclb us, ou Belbéïs, & quelques-uns la prennent pour Damiette.

rÉLUSIOT, OTE. f. m. & f. Qui est de Pélufe. Pelujlo- w*. Saint Uîdore tPeiuJiot. On dit ordinairement de Pélufe y & rarement Pelujiot.

PÉLYSS, ou PLSbEN, félon quelques Cartes. Pelyfia. C’est une petite ville de la Balie-Hongrie. Elle est . fiiuéeà sept lieues de Bude, vers le couchant ; & elle donne fun nom au Comté de PelyQ, qui est entre ce : lui d’Albe-Royale &-le Danube, & renferme la ville de Bude. Maty.

P E M.

PEMBROCK. Nom d’une ville du pays de Galles, en Angleterre. Pembrokïum. Elle est capitale du Comte de Pembrock, & située fur le golfe de Milford, à sept lieues de S. Davids, vers le midi. Pembrock a un bon port, & est défendu par un château. Maty.

PEMBROCK-SHIRE., c’est-à dire, le Comté de Pembrock. Pembrokicnjîs Comitatus. Pïovmce de la Principauté de Galles, en Angleterre, Elle est bornée au couchant par les Comtés de Cardignan & de Carmarden, & baignée ailleurs par la mer d’Irlande. Sa longueur peut être de douze lieues, & fa largeur de cinq. C’est un pays abondant en grains, en pâturages, & en charbon de pierre. Pembrock, S. Davids, & Héverfrodweft en l’ont les lieux principaux. Maty.

PEMPÉDULA. f. f. Nom d’une plante. Quinquefolium ^ l’herbe quintefeuille, de pimp, ou pemp, c’est-à-dire, cinq en vieux Gaulois, venant du Grec wéits, & de deylemj ou delion j c’est-à-dire, une feuille. Apulée. BocHARD. Grand Atlas. Borel.

PEMPHIGODES, ou PEMPHINGODES. adj. f. pi. Fièvres distinguées par des fiatuodtés & des enftûres j dans lesquelleson fentune espèce d’écoulement aérien, qui fort à travers la peau du malade en forme d’exhalaifon, & se fait fcntir au toucher. Divers Interprètes d’Hipocrate & de Galien ont donné à ces termes beaucoup d’autres lignifications. yoy£-cn le détail dans le Diéîionnaire de James.

FEMSE Y. Nom d’un port du Comté de Suiïex, en Angleterre. Pevenfeia. Il est entre les bourgs d’Ebourn & d’Afting, & il est connu par la defcente qu’y fit Guillaume le Conquérant, lorsqu’il alla conquérir l’Angleterre. Maty.

P E N.

FEN. Vieux mot Celtique. La tête. Bochart. Il signifie aussi un Dieu que les Gaulois adoroient sur les fommets des montagnes. D’où est venu qu’on appelle les Alpes, Mont Pcnnin j ou Apennin. Atlas Majou. Borel. Ce mot viendroit plutôt de (133, panach, en Hébreu, se tourner, d’où vient 0’ :9 , panim, & p33, panïn, en Syriaque, &e en Chaldéen ^ S : par fynecdoque, la tête.

PEN j ou PIN. f. m. Terme de Calendrier. C’est le nom du quatrième jour du Cycle douzième, ou duodénaixc des Kathaïens. D’Herbelot.

PÉNAILLE. f. £. Alfembiée de Moines.

La Pénaille enfemhle enfermée Fut en peu d’heures confumée , Les maris j autant à. l’entour , Et danfint aufon du tambour.

Les Cord, de Cat. T. H. des Contes de la Fontaine l

p. 24.

PENAILLON. s. m. Notre-Seigneur veut que nous mangions notre pain en la sueur de nos corps, non pas rien ne faisant, comme ce Penaillon de Moine que voyez. Frère Jean qui boit... . Rabelais. L.IV. c. 24. Ces deux mots ne se disent que dans le burlesque, ou par mépris.

Penaillon. Vieux mot & hors d’usage, au lieu duquel on dit maintenant haillon, qui étoit dérivé à penulis, vilibusque vestimentis aut pannulis.

PÉNAL. 1. m. Espèce de mesure de grains, différente félon les l ; eux où elle est ulitée. En Franche-Comté le pénal cli : Icmblable au boilfeau de Paris. À Gray les nuit pénaux tont quinze boilleaux de Paris ; enlortc que jgfenal est à peu près le double du boilfeau de Paris.

PENAL, ALE.adj. m. & f. Qui alfujettità quelque peine. Cauie pénale, Caufaps.nalis. Le Roi Jacques II. z frit tous feseftorts pour abolir les hoïa pénales contre les Catholiques d’Angleterre. Une Loi pénale est celle qui inHigc quel-ue peine ou amende. Courtin. Quelques-uns prétendent qu’il n’y a de Loix pénales que celles qui font disjonttives ; par exemple, celles de Venise pour ceux que la Seigneurie nomme Ambalfadeurs dans les Cours étrangères. Vous ferez Amballadeur, ou vous payerez telle lomme à la République. Il est peu uiîté au masculin.

PÉNALITÉ, f f. Vieux mot. Peine. Pœna. Le Blason des fauUès Amours.

Charnalitt, c’est vilité, pénalité. Et beaucoup plus que d’un homme yvre^ Borel.

PÉNANCE. f. f. Vieux mot. Pénitence. Bible Hiftoriauxy en l’j^pocalypfe.BoKi.L. Pœnitentia.

PÉNANCIER. f. f. Vieux mot, qui signifie Pénitencier. Pasq, uier. Panitentiarius, F tunisois de Villon, dit i

F’raiment j ce dit le Pénancier ; Très-volontiers on le fera.

EtJe même es Repues Franches :

Et pajfferentparN’otre-Dame j

Là où il vit le Pénancier

Qui confefjoit homme ou femme. BOREL.

PENARD. f. m. Terme injurieux, qu’on dit quelquC : fois des hommes âgés, des vieillards callés. Vêtus, fenex, vetulus. Epoufer un vieux penard pour son argent. C’est un Kix penard qui crache fur les tifons, qui ne fait ce qu’il dit.

Ma foi J f enfuis d’avis j que ces penards chagrins j Et vertueux par force, efpèrent par envie j Oter aux jeunes gens les plaijirs de la vie.

MoLlÈRi.

On appelle encore vieux penard, un homme qui. quoique sur le déclin de frviCjne laillepasde vouloii faire le galant, & : de conter fleurettes aux Dames Rabelais, dans le Prologue du III. Livre, p. viii. di l’éd. de Jjii. Chacun exerçoit Çonpenard, c’estdire ^ pcnem exercebat. Et c’est Pénis, qui est le pert de Penard. Ménage. Additions à son Etymologi que. PÉNATES, adj. & f m. pL Terme de Mythologie, qu se dit de tous les Dieux doineftiques que les Ancien

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