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Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome I.djvu/1005

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BOTANIQUE SACRÉE — BOUC

1870

ris, 1854 ; J. H. Balfour, The Plants of the Bible, m-8°, Edimbourg, 1857 ; J. Young, Scripture Natural History, in-8°, Londres, 3e édit., 1859 ; J. H. Balfour, Phyto-Theology, in-8°, Edimbourg, 3e édit., 1859 ; P. Cultrera, Flora biblica ovvero Spiegazione délie Piante mentovate nella Sacra Scrittura, in-8°, Palerme, 1861 ; Botanique biblique, in-12, Genève-, 1861 ; H. T. Osborne, Plants of the Holy Land, in-8°, Philadelphie, 1861 ; Th. Kotschy, Vmrisse von Sûd-Palâstina in Kleide der Frûhlingsflora, in- 4°, Vienne, 1861 ; G. Blessner, Flora sacra, in-8°, New -York, 1864 ; V. Cesati, Piante di Terra santà, in-8°, Verceil, 1866 ; H. B. Tristram, Natural History of the Bible, in- 12, Londres, 1867 ; 8e édit., 1889 ; E. Boissier, Flora orîentalis, 5 in-8°, Genève, 1867-1884, et Supplément, 1888 ; J. Duns, Biblical Natural Science, in-4°, Londres, 1868 ; F. Hamilton, La Botanique de la Bible, 2 in-8°, Nice, 1871, avec planches ; H. Zeller, Feldblumen aus dem heiligen Land, in-4°, Bâle, 1875, et traduction anglaise, Wild flowers of the Holy Land, in-4°, 2° édit., Londres, 1876, avec planches ; J. Smith, Bible plants, in-12, Londres, 1878 ; C. J. von Klingraff, Palàstina und seine Végétation, in-8°, Vienne, 1880 ; J. Loew, Aramaïsche Pflanzennamen, in-8°, Leipzig, 1881 ; H. B. Tristram, Fauna and Flora of Palestina, in-4°, Londres, 1884 ; G. Post, Flora of Syria, in-8°, Beyrouth, 1885 (texte anglais et arabe) ; M. Gandoger, Plantes de Judée, l rc Note (dans le Bulletin de la Société botanique de France), t. xxxiii, Paris, 1886 ; 2e Note, t. xxxv, 1888 ; 3 B Note, t. xxxvi, 1889 ; W. A. Groser, The Trees and thé Plants in the Bible, in-12, Londres, 4888. — Voir G. A. Pritzel, Thésaurus literaturæ botanicee omnium gentium, editio nova, in-4°, Leipzig, 1877.

M. Gandoger.

BOTTENS Fulgence, frère mineur, probablement belge, est uniquement connu par la trouvaille que fit Jean de Saint-Antoine, dans la bibliothèque des religieux du tiers ordre de Saint-François, à Séville, d’une sorte d’introduction à l’étude des Saints Livres par cet auteur, Œconomia sacres Sapientias increatas, sive Dei cum hominibus commercium mediante Scriptura Sacra, in-8°,

Bruges, 1687.

P. Apollinaire.


BÔTTCHER Jules Frédéric, théologien protestant allemand, né à Dresde le 25 octobre 1801, et mort en 1863. Sans parler de quelques travaux sur la grammaire hébraïque, on a de lui : Proben alttestamentlicher Schrifterklàrung nach wissenschaftlicher Sprachforschung, avec deux plans du temple de Jérusalem d’après la vision d’Ézéchiel, in-8°, Leipzig, 1833 ; De inferis rebusquepost mortem futuris ex Hebrxorum et Grsecorum opinionibus libri ii, in-8°, Dresde, 1846 ; Exegetisch-kritische Aehrenlese zum Alten Testament, in-8°, Dresde, 1846 ; Neue exegetisch-kritische Aehrenlese zum Alten Testament,

3 in-8°, Leipzig, 1863-1865.

E. Levesque.


BÔTTICHER, orientaliste allemand, plus connu sous le nom de Lagarde. Voir Lagarde.


1. BOUC (hébreu : iâ’ir, Gen., xxxvii, 31 ; Lev., iv, 23 ; lx, 3, 15 ; x, 16 ; xvii, 7 ; II Par., xi, 15 ; sâfîr, Dan., ’vni, 5, 21 ; Esdr., vi, 17 ; ’atfûd, Gen., xxxi, 10, 12 ; Jer., l, 8 ; Is., xiv, 9 ; Zach., x, 3 ; tayyi$, Gen., xxx, 35 ; xxxii, 15 ; Piov., xxx, 31 ; Septante : Tpâyoç, x’l* a P « > Vulgate : caper, hircus). Le bouc, qui est le mâle de la chèvre, appartient à l’ordre des ruminants et au genre chèvre (fig. 573). Il est remarquable par sa longue barbe et par


573. — Le bouc.

l’odeur désagréable qu’il répand. Sa peau, encore employée en Orient et aussi dans le midi de l’Europe à faire des outres pour enfermer le viii, servait autrefois à des usages analogues, et aussi à la confection de grossiers vêtements. Hebr., xi, 37. Voir Chèvre. Les boucs faisaient naturellement partie, en Palestine comme en


574. — Troupeau de boucs et de chèvres. Tombeau des pyramides de Ghizéh. IV » dynastie. D’après Lepsius, Denkmäler, Abth. ii, pl. 9.

Égypte (fig. 574), des nombreux troupeaux de chèvres que possédaient les grands pasteurs hébreux. C’est dans le sang d’un bouc que les fils de Jacob trempent la robe de Joseph. Gen., xxxvii, 31. Jacob lui-même avait offert vingt boucs et deux cents chèvres à son frère Ésaû, Gen., xxxii, 14, et plus tard les Arabes payèrent à Josaphat un tribut de sept mille sept cents boucs, II Par., xvii, 11, nombre qui comprend probablement à la fois les mâles et les femelles. On offrait des boucs en sacrifice pour le péché du prince, Lev., IV, 23, pour le péché du peuple, Lev., ix, 3, 15 ; xvi, 15 ; Esdr., vi, 17, et dans beaucoup d’autres occasions. Ps. lxv, 15 ; Hebr., ix, 12, 13, 19.

Comme c’est le bouc qui" conduit le troupeau des chèvres, Prov., xxx, 31 (Septante) ; Jer., l, 8, les écrivains sacrés se servent de son nom pour désigner les princes, Is., xiv, 9 ; Zach., x, 3, les puissants et les riches, Ezech., xxxiv, 17 ; xxxix, 18. Daniel, viii, 5, 21, appelle