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Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome I.djvu/421

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ANTOINE DE RAMPEGOLO — ANTONIA

second ouvrage d’Antoine de Rampegolo, Biblia aurea, traite le même sujet que le premier, mais la disposition des matières est plus méthodique : il subdivise en divers chefs de doctrine l’enseignement relatif à chaque vertu, et range ainsi dans un certain ordre, sous chacun de ces points secondaires, les faits corrélatifs de la Bible. L’Aureum Bibliorum repertorium, sous un titre différent, semble être le même que la Biblia aurea. Voir Fabricius, Bibliotheca latina, Florence, 1858, t. i, p. 123 ; Hain, Repertorium bibliographicum, Paris, 1838, t. ii, part. IIe, p. 189 ; Brunet, Manuel du libraire, Paris, 1860, t. i, p. 246.

O. Rey.

12. ANTOINE DE SAINT-MICHEL, théologien français, né à Arles, en Provence, mort le 13 juillet 1650, entra dans l’ordre des Récollets, dans la province de Saint


178. — La citadelle Antonia, à Jérusalem. État actuel. D’après une photographie.

Denis, où il se fit remarquer par son zèle et sa piété. Il avait un talent particulier pour expliquer les allégories de l'Écriture Sainte. Il écrivit plusieurs ouvrages mystiques et une Catechesis theologica in Apocalypsim Joannis, mysticis et tropologicis exculta conceptibus, in-8°, Paris et Tours, 1625. É. Babin.

13. ANTOINE MARIE DE RIETA. Voir SCHYRLE.

14. ANTOINE MÉDICIS. Voir MÉDICIS.

15. ANTOINE SOBRINO. Voir SOBRINO.

ANTON Konrad Gottlob, philologue allemand, né à Lauban, dans la haute Lusace, le 29 novembre 1745, mort à Wittenberg, le 4 juillet 1814. Il devint, en 1780, professeur de langues orientales à Wittenberg. Parmi ses ouvrages, on remarque : Rationem prophetias Messianas interpretandi certissimam nostræque ætati accommodatissimam exponit, Dessau, 1786 ; Abhandlung von der alten hebräischen Tonkunst, dissertation publiée dans le Neues Repertorium de Paulus, t. iii, p. 36 et suiv., dans laquelle il considère les accents comme des notes musicales. Il développa davantage cette idée dans Salomonis Carmen melicum, quod Canticum canticorum dicitur, ad metrum priscum et modos musicos revocatum, in-8°, Wittenberg et Leipzig, 1800 ; Carmen alphabeticum integrum operationis in hytnnis decantandis vel apud Hebræos usitatæ, in-8°, Wittenberg, 1805. Il s'était occupé spécialement de la poésie hébraïque dans Dissertatio de metro Hebræorum antiquo, in- 4°, Leipzig, 1770 ; Vindicte Dissertationis de métro Hebrxorum antiquo a dubitationibus virorum doctorum, in-8°, Leipzig, 1771-1772. On a aussi de lui : Nova loci I Sam., ri, 19, interpretandi ratio, 1780 ; Dissertatio de verisimillima librum Jonæ interpretandi ratione, in-4°, Leipzig, 1794. Voir sa biographie publiée par son fils Karl Gottlieb Anton, dans son Programm zum Andenken an K. G. Anton, in-4°, Görlitz, 1816 ; Rosenmüller, Handbuch fur die Litteratur, biblische Kritik und Exegese, t. IV, p. 140.

ANTONIA (Ἀντονία), forteresse de Jérusalem occupée par la garnison romaine au temps de Notre -Seigneur et des Apôtres. Elle n’est pas désignée par ce nom propre dans le Nouveau Testament, mais elle y est indiquée par le mot παρεμϐολή (Vulgate : castra), lieu où habitent les soldats, ou, comme nous dirions aujourd’hui, « caserne. » Saint Paul y fut enfermé, lorsqu’il fut arrêté dans le temple, avant d'être conduit à Césarée. Act., xxi, 34, 37 ; xxii, 24 ; xxiii, 10, 16, 32. Cette forteresse datait de l'époque des Machabées. Elle avait été construite par Jean Hyrcan, fils de Simon, et avait servi de palais aux princes asmonéens. Elle était connue d’abord sous le nom de Baris, « forteresse. » Josèphe, Ant. jud., XV, xi, 4 ; XVIII, iv, 3. Hérode le Grand l’agrandit et l’embellit, et lui donna le nom d’Antonia, en l’honneur de Marc-Antoine, son protecteur et son ami. Josèphe, Ant. jud., XVIII, iv, 3 ; Bell. jud., i, xxi, 1 ; V, v, 8. L’historien juif l’a décrite tout au long, Bell. jud., V, iv, 2 ; v, 8 Elle était bâtie sur un rocher de cinquante coudées de haut (environ vingt-sept mètres), à l’angle nord-ouest du temple, à l’endroit où est encore aujourd’hui la caserne turque (fig. 178). Le mur d’Antonia s'élevait de quarante coudées (vingt et un mètres) au-dessus de la cour du temple. Elle était de forme carrée et flanquée d’une tour