de Saint -Paul et du noviciat à Lima ; il fut deux fois provincial du Pérou. On a de lui : 1° Epithalamium Christi, seu Explanatio Psalmi quadragesimi quarti in qua præcipuà catholica religionis elucidantur mysteria et multa ac varia pro sanctorum exornalione, ac formations morum expenduntur. Opus totum versatur circa titulum, in quo cum Apostolo I Corinth., c. xir, v. 19, quinque verba auctor loquitur, in-f°, Lyon, 1653. — 2° In amphitheatrum misericordise expositio Psalmi lxxxvhi in qua magnorum mysteriorum lumina, Ulustriorum sanctorum elogia, theologici occursus et utilis pro moribus splendet apparatus, in-f°, Lyon, 1656.
G. SOMMERVOGEL.
- AVÈNEMENT##
AVÈNEMENT (Dernier) de Jésus-Christ. Voir Fin du
- AVEROLDI Ippolito##
AVEROLDI Ippolito, théologien italien, de l’ordre
Exod., iv, 11 ; Joa., ix, 1-3. Accidentelle, elle peut avoir le caractère de châtiment divin, Gen., xix, 11 ; Deut., xxviii, 27, 28 ; Sap., xix, 16 ; Zach., xii, 4 ; II Mach., x, 30, de vengeance exercée par. les hommes, I Reg., xi, 2 ; Jer., xxii, 12, ou simplement d’épreuve imposée par la divine Providence. Tob., Il, 11-13 ; Act., xiii, 11. Le saint homme Tobie est un modèle de patience et de résignation pour ceux qui sont frappés de cette terrible infirmité.
La cécité rendait inhabile à exercer les fonctions du sacerdoce mosaïque. Lev., xxi, 18. Même les animaux aveugles ne pouvaient pas être offerts en sacrifice. Lev., xxii, 22 ; Deut., xv, 21 ; Mal., i, 8. Un proverbe cité II Reg., v, 8 : « L’aveugle et le boiteux n’entreront pas dans le temple, » semble interdire aux aveugles l’accès de la maison de Dieu. (Le texte hébreu porte simplement « la maison », probablement « la citadelle », et jjon pas « le temple ».) Il n’en est rien cependant, comme l’attestent les Évan 38 ?.
Musiciens égyptiens aveugles. Tombeau de Tell el-Amarna.
des Capucins, originaire de Brescia, vivait au commencement du xviie siècle. Il a publié Icônes nonnullx ad pleniorem abstrusissimse litterse libri Apocalypsis intellhgentiam, Brescia, 1638.
- AVEUGLE##
AVEUGLE (hébreu : ’ivvêr, de’wycreuser, « celui dont les yeux sont creux. » Septante : tuçXô ; ). Les aveugles ont toujours été nombreux en Orient (fig. 383). Volney comptait au Caire vingt aveugles par cent habitants, Voyage en Egypte et en Syrie, 5e édit., 2 in-8°, t. i, p. 195. Il y a quelques années, Jaffa avait cinq cents aveugles sur une population de cinq mille âmes. Les causes de cécité se multiplient à mesure qu’on approche des régions équatoriales ; aussi de tout temps les aveugles ont-ils été plus nombreux en Palestine que dans nos pays. Ces causes sont, pour la Palestine en particulier, le vif éclat du soleil, JEccli., xliii, 4, la blancheur du sol ordinairement calcaire, les poussières ténues qui se produisent pendant les longs étés sans pluie et que le vent projette dans les yeux, la fraîcheur des nuits pour ceux qui couchent en plein air, les maladies et spécialement la petite vérole, le défaut d’hygiène et de propreté, le séjour des mouches et des insectes sur les yeux malades, surtout chez les enfants, enfin, comme dans tous les autres pays, le grand âge. Gen., xxvii, 1 ; "XL viii, 10 ; Eccl., xii, 3. La cécité peut être native ou accidentelle. Native, elle est le résultat d’une permission divine.
giles, Matth., xxi, 14, et comme le montre le contexte, II Reg., v, 6 ; I Par., xi, 5. C’est sans doute une manière d’exprimer qu’on peut faire une chose qu’on regardait comme impossible. Les Jébuséens avaient tant de confiance dans l’inviolabilité de leur citadelle, que des aveugles et des boiteux, prétendaient-ils, devaient suffire à la défendre. David s’en empara, et par ironie on garda aux défenseurs vaincus le nom d’aveugles et de boiteux. La loi juive prenait les aveugles sous sa sauvegarde. Défense était faite de mettre devant eux un obstacle sur le chemin, Lev., xix, 14, ou de les égarer. Deut., xxto, 18. C’était au contraire un grand acte de charité que de se faire « l’œil de l’aveugle », Job, xxix, 15, et de l’inviter à sa table. Luc, xiv, 13, 21.
Dans l’Évangile, la guérison des aveugles est un genre de miracles par lesquels Notre -Seigneur prouve sa mission divine et symbolise son rôle d’illuminateur des âmes. Ce miracle, impossible aux idoles, Bar., vi, 36, et au démon, Joa., x, 21, a été opéré d’autant plus souvent par le divin Maître, que les malheureux atteints de cécité étaient plus nombreux. Les Évangélistes racontent avec des détails plus ou moins étendus la guérison de deux aveugles sur le chemin de Capharnaûm, Matth., ix, 27-32, de l’aveugle de Bethsaïde, Marc., viii, 22-26, de l’aveugle-né de Jérusalem, Joa., rx, 1-7, et des aveugles de Jéricho, Matth., xx, 29-34 ; Marc, x, 46-52 ; Luc, xviii, 35-43. Dans ce