Strasbourg, en 1296, élevé à la dignité de maître général de son ordre, qu’il gouverna pendant deux ans et demi. BonifaceVllI, auquel il se montra toujours très attaché, lui confia diverses missions et le créa cardinal-prêtre du titre de Sainte -Sabine. En 1300, il fut promu à l’évêché d’Ostie, et, le 22 octobre 1303, élu pape par tous les cardinaux présents à Rome. Il travailla aussitôt à rétablir la paix dans l’Église, leva les censures portées par son prédécesseur contre la puissante famille des Colonna, et accorda de lui-même au roi de France l’absolution des censures qu’il avait encourues. Le 13 avril 1304, il dut quitter Rome, agitée par les intrigues de Philippe le Bel. Il mourut à Pérouse le 7 juillet 1304, emporté par une maladie subite qui fit croire à un empoisonnement. Ses ouvrages sur l’Ecriture Sainte sont restés manuscrits : seuls les commentaires sur saint Matthieu ont été publiés par le dominicain Georges Lazari, sous le titre, : In caput r Evangelii B. Matthsei absolutissirna commentaria) sive enarrationesfusiores, in-f°, Venise, 1603. Le 24 avril 1736, Clément XII plaça le pape Benoit XI au rang des bienheureux. — Voir P. T. Campana, Yita del somma pontiftce Benedetto XI, in-4°, Milan, 1736 ; L. Gautier, Benoît XI, dans la Bévue du monde catholique, 1863, t. v, p. 361, 502, 699 ; t. vi, p. 47 ; Échard, Scriptores ordinis Prsedicatorum (1729), t. i, p. 444 ; Ciaconi, Vitœ Pontificum lïomanorum, t. Il (1677), , p. 339 ; , Fabricius, Bibliotheca latina medii sévi (1734), t. i, p. 529.
2. BENOÎT DE PARIS, capucin. Voir Langeais.
- BÉNONI##
BÉNONI (hébreu : Bén-’ônî, « fils de ma douleur ; » Septante : >Voç b5mrz jiou), nom donné par Rachel à son second fils, dont la naissance lui coûta la vie. Gen., xxxv, 18. C’est le frère de Joseph que son père appela Benjamin. Voir Benjamin 1..
- BEN-SEEB Juda Lob##
BEN-SEEB Juda Lob, ben Benjamin Seeb, Wolf, exégète et grammairien juif, né en 1764 aux environs de Cracovie, mort à Vienne le 25 février 1811. On a de lui : 1° L’Ecclésiastique d’après le texte syriaque, imprimé en caractères hébraïques, traduit en hébreu et en allemand, avec un commentaire en hébreu. Il a été publié sous ce titre : Bén-Sirâ’metûrgâm ûmbû’âr, « Le fils de Sira, traduit et commenté, » et encore sous ce titre : Bîokmat yehô&ua* bèn Sîrâ’, « La Sagesse de Josué, fils de Sira, » in-8°, Breslau, 1798 ; Vienne, 1807, 1818, 1828. 2° Le livre de Judith, Megillaf Yehûdif, avec traduction hébraïque et allemande et commentaire en hébreu, in-8°, Vienne, 1799, 1819. 3° Mâbô"’él-miqra’ê qôdés, « Introduction à l’Écriture Sainte, » in-8°, Vienne, 1810. Il a laissé en outre une grammaire hébraïque assez répandue en quelques contrées de l’Autriche et plusieurs fois éditée : Talrnûd leSôn’ibrî, « Enseignement de la langue hébraïque, » in-8°, Vienne, 1806 ; 5\{\{e\}\} édit.on, in-8°, Vienne, 1827 ; et un bon dictionnaire hébreu - allemand, ’Osar hassoraSîm, « Trésor de racines, » in-8°, Breslau, 1797 ; 4e édition, Vienne, 1840-1842. E. Levesque.
1. BENSON Georges, théologien anglais non conformiste, né à Great Salkeld, dans le Cumberland, en 1699, mort en 1763. Il étudia à Glasgow, prêcha à Londres et fut ministre à Abington, dans le comté de Berk, où il habita pendant sept ans. Il revint ensuite à Londres, et, en 1744, l’université d’Aberdeen le proclama docteur en théologie. Il fut d’abord calviniste, puis arien. Voici quelques-uns de ses principaux ouvrages : À paraphrase and notes on six of the Epistles of St Paul : viz. I and II Thess., I and II Tim., Phil., Titus. To which are annexed critical dissertations on several subjects for the belter understanding of St Paul’s Epistles. La meilleure édition est la seconde, qui fut publiée à Londres, en 2 vol. in-4°, 1752-1756. Cette paraphrase est faite pour compléter celle de Locke et de Pierce, dont le but était
d’expliquer les Épîtres les unes par les autres. — À $um~ mary view of the évidences of Christs résurrection, in-8°, Londres, 1754. — The history of the first planting of the Christian religion, taken from the’Acts of the Apostles and their Epistles ; together with the remarkable facts of the Jewish and Boman history which affected the Christians within this period, 2 in-4°, Lon-, dres, 1735 ; 3 in-4°, 1756 (2 S édit.). — The reasonableness of the Christian religion as delivered in the Scriptures (& édit.), 2 in-8°, Londres, 1759. — The history of the life of JésusChrist, taken from the New Testament’; with observations and reflections., in-4°, Londres, 1764. En tête de cet ouvrage se trouve une étude sur la vie et les œuvres de G. Benson, par le pasteur Thomas Amory.
— Voir W. Orme, Bibliotheca biblica, 1824, p. 27.
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2. BENSON Joseph, théologien méthodiste anglais, né à Melmerby, dans le Cumberland, le 26 janvier 1748 ou 1749, mort à Londres le 16 février 1821. 11. devint célèbre parmi ses coreligionnaires par ses prédications.. Il publia plusieurs ouvrages en faveur du méthodisme et À Commentary on the Holy Scriptures, 5 in-4°, Londres, 1811-1818 ; 6e édit., 6 in-8°, Londres, 1848. Ouvrage très estimé par ses coreligionnaires. Voir R. Treffrey, Mewwirs of Joseph Benson, in-12, New-York, 1840.
- BENZOHETH##
BENZOHETH (hébreu : Bên-zôhéf ; Septante : uîoî Zwôg ; Codex Alexandrinus : Zw^iO), fils de Jési, parmi les descendants de Juda. I Par., IV, 20. Il est possible que ce personnage ne soit désigné que par le nom de son ! père : « le fils de Zoheth » ; dans ce cas, il serait seulement petit-fils de Jési.
BÉON (hébreu : Be’ôn ; Septante : Bouâv), ville moabite, à l’est de la mer Morte. Elle est ainsi appelée dans les Nombres, xxxii, 3, dans l’énumération des villes que les Rubénites et les Gadites demandent comme possession à Moïse. C’est une abréviation de Baalméon, qui est nommée sous cette dernière fornje dans le verset correspondant. Num., xxxij, 38, Voir Baaiméon et Béan.
BÉOR. Hébreu : Be’ôr, « torche, » d’après les Targums ; Septante : Beiip, Baioip. Nom de deux personnes.
1. BÉOR, le père du roi iduméen de Dénaba, Bêla. Gen., xxxvi, 32 ; I Par., i, 43.
2. BÉOR, le père du prophète Balaam. Num., xxii, 5 ; . xxiv, 3, 15 ; xxxi, 8 ; Deut., xxiii, 4 (hébreu, 5) ; Jos., xiii, 22 ; xxiv, 9 ; Mich., vi, 5. Il est appelé Bosor, II Petr., ii, 15 : Voir BOSOR 1.
BER, BERE, Louis, théologien catholique suisse, né à. Bâle à la fin du xye siècle, mort à Fribourg le 14 avril 1554. 11 étudia à Paris, et, après avoir pris ses grades à la faculté de théologie, il revint dans son pays, où il fut recteur del’université de Bâle. En 1526, il fut un des quatre présidents des conférences réunies à Bade pour examiner divers points de religion. Il mourut à Fribourg, où, lorsque le protestantisme avait triomphé dans sa patrie, il s’était réfugié avec les chanoines du chapitre de Saint-Pierre de Bâle, dont il était doyen et écolâtre. Il composa un commentaire sur plusieurs Psaumes, sous le titre de : Quorurndam Psalmorum expositio, in-8°, Bâle, 1551.
1. BÉRA (hébreu : Be’érâ’, « puits ; » Septante : . Berjpâ), onzième fils de Supha dans la descendance d’Aser. I Par., vii, 37.
2. BÉRA (hébreu : Be’êr ; avec le hé local : Be’êrâh ; Septante : B^p), lieu où Joatham, fils de Gédéon, s’enfuit par crainte de son frère Abimélech. Jud., ix, 21. Rien, dans le contexte ne nous indique où se trouvait cet endroit.