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Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome II.djvu/1030

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1981

    1. ESTHER##

ESTHER (LIVRE D’) — ESTIENNE

1982

deceTargum, d’après P. Cassell, est reproduite en ex1raits, dans J. Winter et A. YV’ùnsche, Die jïidisclie Littej’aJur, 31n-8°, Trêves, 1. 1, 1894, p. 73-79. — On possède plusieurs commentaires rabbiniques : L. H. d’Aquin, Raschii scholia in lïbrum Esther, in-4°, Paris, 1622. Les commentaires rabbiniques de Menahem ben Chelbo, de Tobie ben Éliézer, de Joseph Kara, de Samuel ben Meir et d’un anonyme, ont été publiés par A. Jellinek, Commentarien zu Esther, Ruth und den Klageliedern, zum ersten Maie herausgegeben, in-8°, Leipzig, 1855. — Le livre d’Esther, à cause de son contenu, a plus intéressé les anciens Juifs que les premiers chrétiens ; aussi n’en trouve-t-on point de commentaires dans les œuvres des anciens Pères. Ce n’est qu’assez tard qu’on a commencé à l’expliquer séparément. — Parmi les commentateurs chrétiens, en dehors des commentaires généraux de l’Écriture, on peut nommer : Rhaban MauT, Expositio in libruni Esther, t. cix, col. 635-670 ; G. Sanctius, In libros Ruth, … Esther commentarii, in-f°, Lyon, 1628 ; D. de Celada, In Estherem, in-f », Lyon, 1648, 1658 ; Venise, 1650 ; 0. Bonartius, In Estherem commentarius litteralis et moralis, in-f°, Cologne, 1617 ; Léandre Montanus, Commentaria litteralia et moralia in Esther, in-f », Madrid, 1647 ; * E. Ph. L. Calmberg, Liber Estherse illustratus, in-4°, Hambourg, 1837 ; * 0. Fr. Fritzsche, Zusàtze zum Buch Esther, dans Handbuch zu den, Apokryphen, t. i, 1851, p. 69-108 ; J. A. Nickes, De Estherse libro, Rome, 1856-1858 ;

  • Bertheau, Ezra, Nehemia und Esther, in-8°, Leipzig,

1862 ; 2e édit., par Ryssel, 1887 ; J. Langen, Die deuterokanonischen Stùcke des Bûches Esther, in-8°, Fribourgen-Brisgau, 1862 ; B. Neleler, Die Bûcher Esdras, Nehemias und Esther, in-8°, Munster, 1877, p. 137-191, 200-207 ; * P. Cassell, Das Buch Esther, mit dem Targum Scheni, Berlin, 1878 ; trad. anglaise, Edimbourg, 1888 ; * C. F. Keil, Chronik, … Esther, in-8°, Leipzig, 1870, p. 603-659 ; * A. H. Sayce, Introduction to the Books of Ezra, Nehemiah and Esther, in-12, Londres, 1885 ; Gillet, Tobie, Judith et Esther, in-8°, Paris, 1879 ;

S. Œttli, Das Buch Esther, dans Strack et Zdckler, Kurzgefasster Kommentar zu den heiligen Schriften, Altes Testament, t. viii, Nordlingue, 1889, p. 227-254 ;

Fr. W. Schultz, Die Bûcher Esra, Nehemia und Esther (t. ix du Theologisch-homilitisches Bibelwerk de J. P. Lange), in-8°, Bielefeld, 1876 ; ’Al. Raleigh, The Book of Esther, in-8°, Londres, 1880 ; * G. Rawlinson, Esther, dans le Speaker’s Bible, t. iii, 1873, p. 469-499 ; " J. M. Fuller, The liest of Esther, dans la même collection, Apocrypha, t. ï, 1888, p. 361-402 ; * G. Rawlin-Eon, Ezra, Nehemiah. and Esther (dans le Pulpit-Commenlary), in-8°, Londres, 1880 ; * J. W. Haley, The Book of Esther, a new translation with critical notes, in-8°, Andover, 1885. — Voir aussi J. Oppert, Commentaire historique et philosophique du livre d’Esther d’après la lecture des inscriptions perses, in-8°, Paris, 1864 ; M. Dieulafoy, Le livre d’Esther et le palais d’Assuérus, in-8°, Paris, 1888 ; Id., L’Acropole de Suse, in-4°, Paris, 1892, p. 360-389 ; Scholz, Die Namen im Bûche Esther, dans la Theologische Quartalschrift de Tubingue, 1890, p. 209-264. — La librairie Hachette a publié à Paris, grand in-f°, 1882, L histoire d’Esther traduite de la Sainte Bible, par Lemaistre de Sacy (sans notes), avec des illustrations par Bida. Les illustrations sont remarquables au point de vue artistique ; mais, au point de vue archéologique, elles sont inexactes, parce qu’elles reproduisent les données des monuments assyro-chaldéens, au lieu de celles des monuments perses. F. Vigouroux.

    1. ESTHON##

ESTHON (hébreu : ’Estôn ; Septante : ’Amra8ûv), Bis de Mahir, descendant de Caleb, dans la tribu de Juda. 1 Par., IV, 11, 12. Parmi ceux qui sont appelés ses fils on rencontre, mêlés avec des noms de personnes, des

noms de lieu, comme Bethrapha, t. i, col. 1712 ; on veut marquer par là que des descendants d’Esthon fondèrent ou habitèrent ces localités.

    1. ESTIENNE Robert##

ESTIENNE Robert, imprimeur célèbre, né à Paris en 1503, mort à Genève le 7 septembre 1559, se distingua dans la connaissance des lettres latines, grecques et hébraïques. Il travailla d’abord sous la direction de son père, Henri Estienne ; puis, après la mort de celui-ci, avec Simon de Colines, que sa mère avait épousé en secondes noces. Il n’avait que dix-neuf ans lorsque celui-ci lui confia le soin d’une édition latine du Nouveau Testament, qui parut à Paris, en 1523, in-16. Quelques améliorations, qu’il avait prétendu apporter au texte, lui valurent toutes les sévérités des docteurs de Sorbonne. Il n’en continua pas moins à étudier avec ardeur les Saintes Écritures. En 1526, il fonda une imprimerie sous son nom, rue SaintJean-de-Beauvais, et deux ans plus tard épousa Pétronille ou Perrette, fille de Joseph Bade, professeur et imprimeur renommé. Il publia alors : Biblia sacra, latine, vulgatse editionis, ex veteribus exemplaribus emendata ; accédant ad calcem interpretationes hebraicorum, grsecorum et latinorum nominum, in-f », Paris, 1528. Il s’efforça de publier un texte correct ; mais les notes sommaires des chapitres lui valurent de nouveau les reproches de la Sorbonne, contre laquelle d’ailleurs il était protégé par la bienveillance déclarée de François I er. En 1532, nouvelle édition de la Bible : Biblia sacra, latine, vulgatse editionis, ex veteribus exernplaribus emendata : accedunt brèves in eadem annotationes, ex doctissimis interpretationibus et hebrseorum commentariis ; interpretatio propriorum nominum hebraicorum, index reruni et sententiarum Veteris et Novi Testamenti, in-f°, Paris, 1532. Cette édition fut reproduite dans une Bible publiée en 1534, in-8°. Quatre ans plus tard paraissait en deux volumes in-f » : Biblia sacra, latine, vulgatse editionis ad fidern vetustissimorum codicum mss. et editionum antiquarum emendata ; adjectis ad marginem quamplurimis variantibus lectionibus ex Mis collectis. Le texte est en outre accompagné de courtes notes exégétiques, de même que dans les éditions du Nouveau Testament latin, in-8°, de 1541 : Novum Testamentum, latine, cum brevibus variarum translationum annotationibus, adjecta veterum latinorum exemplarium manuscriptorum diversa lectione : cum prsefatione Roberti Stephani. D’autres éditions, in-16, paraissaient en 1543 et 1545. De 1539 à 1544, il publiait une Bible hébraïque en quatre volumes in-4°, et pour ce travail il employait les magnifiques caractères que Guillaume Le Bé avait gravés sur l’ordre de François I er. Ce prince, pour récompenser Robert Estienne de tous ces travaux, le nommait son imprimeur pour les langues hébraïque et latine, et quelques annéesplus tard lui accordait le même titre pour le grec. En 1546, nouvelle Bible hébraïque, 8 in-8°. En même temps, il continuait ses publications de Bibles latines. En 1545, paraissait en caractères très petits et très nets : Biblia sacra, latine, duplici distincta columna, quarum altérant occupât versio latina vulgata, alteram vero nova translatio Tigurina, adjectis annotationibus-Francisci Yatabli, excerptis studio Roberti Stephani, cum variis lectionibus ad marginem, 2 in-8°. L’année suivante, il éditait le Novum Testamentum grxcum, . in- 16, Paris, 1546, édition qu’on désigne sous le nom de O mirificam, des premiers mots de la préface. Une seconde édition, reconnue comme supérieure, était imprimée en 1549. Pour l’une et l’autre, on s’était servi des magnifiques caractères grecs de Garamond. Robert Estienne avait pris pour base de son travail la dernière édition d’Érasme ( 1535), corrigée par le texte de la Polyglotte de Complute, et en quelques passages d’après des manuscrits. La 3e édition, editio regia, in-f », 1550, reproduit en marge les variantes de quinze manuscrits de