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FEMME


— Le devoir des veuves est aussi de prier, I Tim., v, 5, mais en même temps de s’adonner à toutes les œuvres de charité corporelle et spirituelle. I Tim., v, 10 ; Tit., ii, 3-4. IV. Condition et vie sociale de la fesime chez les Hébreux. — La femme a été plus honorée et mieux traitée par les Héhreux que par les autres peuples de l’antiquité, et sa condition, dès l’époque patriarcale, fut

Palestine le visage découvert. Gen., xxiv, 64-65. Rachel est aussi sans voile. Gen., xxix, 10-11. — 2° Les femmes participaient activement aux fêtes publiques : Marie, sœur de Moïse, conduit un chœur de jeunes filles qui célèbrent par le chant, la musique et la danse le passage miraculeux de la mer Rouge. Exod., xv, 20-21. Les filles de Silo dansent dans les vignes à l’époque d’une fête solennelle.

Femmes juives (le Laohls emmenées en captivité. British Muséum. D’après A. Layard, Monuments of Sineveh, t. ii, pi. 23.

supérieure à celie des femmes orientales de nos jours. Voir H. H. Jessup, The Women of the Arabs, in-12, New-York (1872), p. 12, etc. — 1° À cause du caractère jaloux des Orientaux, et par suite de la pratique de la polygamie, surtout depuis l’établissement du mahométisme, elles sont dans un état d’infériorité et de sujétion

Jud., xxi, 19-21. La fille de Jephté va avec ses compagnes recevoir en triomphe son père victorieux. Jud., xi, 34. Les femmes des villes et des bourgades israélites sortent au-devant de Saül et de David, vainqueur de Goliath, et les acclament en chantant et en dansant au son des instruments de musique. I Reg. (Sam.), xviii, 6-7. Voir aussi

638. — Femmes juives de Lachis emmenées en captivité avec leurs entants. British Muséum. D’après A. Layard, Monuments of Xineveh, t. ii, pi. 23.

inconnu aux pays chrétiens, et aussi aux Israélites. Les usages actuels les condamnent à une espèce de séquestration qui les sépare rigoureusement de tous ceux qui ne sont pas leurs proches parents ; elles ne peuvent sortir que voilées, afin que leur visage ne soit vu d’aucun homme. — Les femmes et les servantes des patriarches, sans avoir toute la liberté de celles de nos pays, n’étaient point soumises à toutes ces observances. Sara, femme d’Abraham, ne portait pas de voile en Egypte. Cf. Gen., xii, 14-19. Rébecca non plus, en Mésopotamie, Gen., xxiv, 14-1(3, et elle fait le voyage de Haran jusqu’en

II Reg. (Sam.), vi, 20 ; Jud., xvi, 27 ; Ps.lxvii (lxviii), 26 ; cxlviii, 12 ; Jer., xxxi, 4, 13. — 3° Autrefois comme aujourd’hui, les femmes ne mangeaient pas avec les étrangers. Gen., xviii, 9. L’Ancien Testament ne contient qu’un exemple d’exception à cet usage, celui de Ruth, prenant son repas avec les moissonneurs de Booz, sur l’invitation de leur maître. Ruth, ii, 14. Elles étaient cependant autorisées à recevoir des hôtes. Jud., iv, 18 ; I Reg. (Sam.), xxv, 18-31 ; xxviii, 22 ; IV (II) Reg., iv, 8-1 1 ; Luc, x, 38, etc. Les sœurs pouvaient prendre part aux festins avec leurs frères. Job, i, 4. Du temps de Notre -Seigneur, les.