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Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome III.djvu/666

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JÉRÉMIE (LIVRE DE) — JÉRICHO


tiones Jeremise prophetse, Zurich, 1531 ; Œcolampade, InJeremiam libri très, in-4°, Strasbourg, 1533 ; Bugenhagen, Adnotationes in Jeremiam, in-4°, Wittenberg, 1546 ; Calvin, Prselectiones in Jeremiam, in-f°, Genève, 1563 ; Osiander, Jesaias, Jerenias et Thretii, Tubingue, 1578 ; Strigel, Conçûmes Jeremise prophétie, in-8°, Leipzig, 1566 ; Hulsemann, In Jeremiam et Threnos Conimenl., in-4°, Rudolstadt, 1663 ; Forster, Commentar. inproph. Jeremiam, in-4°, Wittenberg, 1672 ; S. Schtnidt, Comment, in lib. prophet. Jeremise, in-4°, Strasbourg, 1685 ; H. Venema, Comment, ad lib. prophet. Jeremise, 2 in-4°, Lewarden, 1765 ; J. D. Michælis, Observationes philologicse et criticm in Jeremise vaticinia, in-4°, Goettingue, 1743 ; W. Lowth, Commentary upon the Prophecy and Lamentationes of Jérémiah, in-4°, Londres, 1718 ; Schnurrer, Observationes ad vaticinia Jeremise, in-4°, Tubingue, 1793-1794 ; Eichhorn, Die hebrâischen Propheten, 3 in-8°, Gœttingue, 1816-1820 ; Roorda, Commentant in aliqua Jeremise loca, Groningue, 1824 ; Dahler, Jérémie traduit sur le texte original accompagné de notes, Strasbourg, 1825 ; Umbreit, Praktischer Commentar ùber den Jeremia, in-8°, Hambourg, 1842 ; Rosenmùller, Scholia, 2 in-8°, Leipzig, 1826 ; Ewald, Die Propheten des alten Blindes, 2 in-8°, Stuttgart, 1840-1841 ; 2e édit., 3 in-8°, Gœttingue, 1867-1869 ; F. Hitzig, dans le Kgf. Exeg. Handbuch, in-8°, 2e édit., Leipzig, 1866 ; Maurer, Scholia, in-8°, Leipzig, 1835 ; Keil, dans le Biblischer Kommentar, in-8°, Leipzig, 1871 ; W. NenmdiTm, Jeremiasvonvnathoth ; Die Weissagungen und Klageheder des Propheten, 2 in-8°, Leipzig, 1856-1858 ; Payne Smith, dans le Speaker’s Commentary, in-8°, Londres, 1875 ; Workman, The old Text of Jererniah, Edimbourg, 1889 ; Cornill, dans Sacred Books of the Old Testament de P.Haupt ; — sur les chapitres, xxv, xlvi-xlix, Schwally dans la Zeitschrift fur die alttest. Wissenschaft, 1888, p. 177 ; L. H. K. Bleeker, Jeremia’s Profetieen legen de Volkeren, Groningue, 1894 ; — sur les chapitres l-li, G. Budde dans les Jahrbùcher fur deutsche Théologie, 1878, p. 428-470, 529-562, et les auteurs cités au cours de l’article. V. Ermoni.

    1. JÉRÉMIEL (voir Jéraméel##


JÉRÉMIEL (voir Jéraméel, col. 1256), fils d’Amélech. Les Septante traduisent : « fils du roi, » mélék signifiant « roi ». Le roi Joakim lui donna l’ordre de se saisir de la personne de Jérémie et de Baruch son secrétaire, pour les mettre en prison ; mais l’un et l’autre réussirent à se cacher. Jer., xxxvi, 26.

    1. JÉRIA##

JÉRIA, lévite, chef des Hébronites du temps de David. I Par., XXVI, 21. La Vulgate écrit son nom Jériaû dans I Par., xxiii, 19 ; xxiv, 23. Voir Jériaû.

    1. JÉRI AS##

JÉRI AS (hébreu : Ir’iydh, « que Yûh voie ! » Septante : Soepouia), fils de Sélémias et petit-fils du faux prophète Hananie. Jérémie, xxviii, 16, avait annoncé à ce dernier que Dieu le punirait de mort à cause de ses prédictions mensongères. Jérias était probablement pour cette raison l’ennemi de Jérémie, et l’ayant rencontré au moment où le prophète allait sortir de Jérusalem par la porte de Benjamin, il l’avait arrêté en sa qualité de chef des gardes, sous le faux prétexte qu’il voulait se rendre aux Chaldéens, et il le conduisit aux princes qui le firent mettre en prison. Jer., xxxvii, 12-13.

    1. JÉRIAÛ##

JÉRIAÛ (hébreu : Yerîyâhû ; Septante : ’Ispiâ ; Exêtoû ; Oùpîocç), lévite, de la branche de Caath, chef de la famille des Hébronites du temps de David. I Par., xxiii, 19 ; xxiv, 23 ; xxvi, 31. Dans le second passage, on lit : « Et des fils de Jériau ; » il faut corriger, d’après le premier passage et le troisième : « Et les fils [d’Hébron], Jériaû [le premier]. » Le nom d’Hébron est tombé du texte. Dans I Par., xxvi, 31, la Vulgate écrit le nom de ce lévite Jéria.

DICT. DE Li BIBLE.

    1. JÉRIBAÏ##

JÉRIBAÏ (hébreu : Yeribaï ; Septante : IcepiSï), fils’d’Elnaëm, un des braves de l’armée de David. I Par., xi, 46.

    1. JÉRICHO##

JÉRICHO (hébreu : Yerêhô, Yerîho Yerihoh ; Septante : ’iEptyc’)), ville de Chanaan qui fut donnée à la tribu de Benjamin. La qualification de’Ir hat-Tamârïm, « ville des palmiers, » qui est quelquefois ajoutée à son nom, lui est donnée deux fois comme nom propre, Jud., i, 16 ; iii, 13 ; cf. Deut., xxxiv, 3 ; II Par., xxvil, 15.

I. Nom.

Les interprètes tant anciens que modernes font ordinairement dériver le nom Jéricho ou bien de Yarèha, « lune, » et alors il signifierait « ville de la lune », comme Bethsémès est « la ville de soleil », ou bien de riha, « odeur, » et il aurait le sens de « ville des parfums ». Cette dernière étymologie paraît la plus probable. Les significations de « descente dans la plaine, abaissement, exil » ou autres semblables qui lui ont parfois été attribuées, ne paraissent pas justifiées. Cf. S. Jérôme, Grssca fragm. libri nomin. hebr., ii, t. xxiii, col. 1158 ; Origenianum lexicon nom. hebr., ibid., col. 1217 ; Gesenius, Thésaurus, p. 1213 ; Ad. Neubauer, Géographie du Talmud, Paris, 1868, p. 181 ; Fùrst, Hebraisches Handwôrterbuch, Leipzig, 1876, p. 160.

IL Situation et emplacements divers occupés par Jéricho. — Le village situé dans le Ghôr et appelé actuellement Rihâ est invariablement considéré comme identique à la Jéricho des anciens, ou, pour parler plus exactement, comme l’ayant remplacée et continuée. Le nom de Rihâ, ou er-Rihâ avec l’article, ou’Arihâ, ont toujours été usités chez les Arabes, aussi bien dans les écrits que dans la langue parlée, pour désigner Jéricho dont il est du reste la transcription régulière : ’Arihâ est la forme la plus ancienne, celle généralement employée dans les versions arabes de la Bible. Rihâ se trouve d’ailleurs dans les conditions topographiques dans lesquelles l’Écriture et l’histoire placent Jéricho. D’après les Saints Livres, Jéricho se trouvait « de l’autre côté du Jourdain » par rapport aux’Arbô( Moâb, où campèrent les Hébreux avant le passage de ce fleuve, c’est-à-dire à l’occident, en face d’Abelsatim, des monts Abarim, du Phasga et du Nebo. Num., xxii, 1 ; xxvi, 3, 63 ; xxxi, 12 ; xxxiv, 15 ; xxxv, 1 ; xxxvi, 13 ; Deut., xxxii, 49 ; xxxiv, 1 ; Jos., xiii, 32. Elle était au pied des montagnes s’étendant vers Béthel et non loin de Galgala, située elle-même à l’est de Jéricho. Jos., ii, 16 ; iii, 17 ; v, 10 ; xvi, 1, 7 ; xviii, 12. Précisant les indications, Josèphe, Ant. jud., V, i, place Jéricho à dix stades (1870 mètres) à l’ouest du campement de Galgala, 4 ; elle était « dans la plaine », èv ra5 : (o, c’est-à-dire dans la vallée du Jourdain, au pied des montagnes rocheuses qui bordent la vallée du côté de l’ouest, à cent cinquante stades (28 050 mètres) de Jérusalem dont il était séparé par un désert rocheux et stérile, et à soixante stades (11 220 mètres) du Jourdain. Bell, jud., IV, viii, 2, 3.’Arihâ, d’après les auteurs arabes, est dans le Ghôr ou vallée du Jourdain, à une journée de Jérusalem, ou à douze milles (arabes), environ 24 kilomètres de cette ville et à quatre (environ 8 kilomètres) du Jourdain. Cf. Yaqoût, Géographie, édit. Ferd. Wûstenfeld, Leipzig, 1866, t. i, p. 227 ; t. ii, p. 884 ; Abulféda, Géographie, édit. Rainaud et de Slane, Paris, 1840, p. 236. La Rihû moderne est située sur la lisière occidentale de la vallée du Jourdain, sur le bord septentrional de l’ouadi Kelt, assez communément identifié avec la vallée d’Achor, à l’opposé de Tell Râméh, identifié avec Bétharam voisine d’Abelsatim, autour desquelles campèrent les Hébreux, presque en face du Djebel Nébd, le Nébo de la Bible ; elle se trouve à 10 kilomètres au nord de la mer Morte, 28 kilomètres à l’est-nord-est de Jérusalem, à 2 kilomètres à l’est du pied de la montagne où aboutit la route venant de la ville,

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