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Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome IV.djvu/1106

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2151 PARALIPOMÈNES (LES DEUX LIVRES DES) — PARALYTIQUE 2152

ger, Die Bûcher der Chronik, Fribo urg-en-Brisgau, 1901 ; R. Kittel, Die Bûcher der Chronik, Gœttingue, 1902.

XIII. Bibliographie. — J. Danko, Bi&toria revela~ tionis divinse V. T., Vienne, 1862, p. -355-459 ; F. Kau]en, Einleitung in die heilig. Schrift. A. und N. T., 2e édit., Fribourg-en-Brisgau, 1890, p. 201-207 ; F. Vigoureux, Manuel biblique, 12e édit., Paris, 1906, t. ii, p. 138-157 ; P. Marlin, Introduction à la critique générale de l’A. T. (lith.), Paris, 1887-1888, t.n, p. 8-167 ; R. Cornely, Introductio specialis in historicos V. T. libros, part. i, Paris, 1887, p. 311-350 ; Pelt, Histoire de l’A. T., 3e édit., Paris, 1902, t. H, p. 293-296 ; A. Kuenen, Histoire critique des livres de l’A. T., trad. franc., Paris, 1866, t. i, p. 442-495 ; Th. Nôldeke, Histoire littéraire de VA. T., trad. franc., Paris, 1873, p. 79-92 ; Cornill, Einleitung in das AT., 3e et 4e édit., Fribourg-en-Brisgau et Leipzig, 1896, p. 119-128 ; Driver, Einleitung in die Litteratur des alten Testaments, trad. Rothstein, Berlin, 1896, p. 553-576 ; G. Wildeboer, Die Literatur des A. T., 2e édit., Goettingue, 1905, p. 404-409, 412-420 ; H. L. Strack, Einleitung in das A. T., 6<> édit., Munich, 1906, p. 161-164 ; L. Gautier, Introduction à l’A. T., Lausanne, 1906, t. ii, p. 306380 ; J. Hastings, À Diclionary of the Bible, art.Chronicles, Londres, 1898, 1. 1, p. 389-397.

E. Mangenot.

    1. PARALLÉLISME##

PARALLÉLISME, caractère particulier de la poésie hébraïque, consistant dans la correspondance des pensées et souvent même des mots. Voir Hébraïque (Langue), iv, 1°, t. iii, col. 489.

    1. PARALYSIE##

PARALYSIE, maladie qui atteint les muscles et diminue ou supprime la faculté de les sentir ou de les contracter, dans telle ou telle partie du corps. La suppression de la sensation s’appelle anesthésie ; elle est également partielle ou générale, accidentelle ou congénitale. Son nom grec, xapàXutriç, indique le relâchement cha système musculaire, Ce relâchement est souvent chronique, et la paralysie devient inguérissable quand elle tient à une lésion matérielle du système nerveux. — 1° La Sainte Écriture mentionne quelques cas de paralysie. À Béthel, quand Jéroboam étendit la main pour faire saisir le prophète qui lui annonçait le triste avenir réservé à son entreprise schismatique, sa main se dessécha et il ne put la ramener à soi. Son bras venait d’être frappé de paralysie. Cependant, à la prière du prophète, il en recouvra l’usage. III Reg., xin, 4-6. — 2° Un cas semblable se rencontre au temps de Notre-Seigneur. Un jour de sabbat, on lui présenta dans une synagogue un homme qui avait la main desséchée, ïripi, arida, c’est-à-dire décharnée et, par suite de l’oblitération de la contractilité dans les muscles, incapable de se mouvoir et de servir. Le divin Maître commanda à cet homme d’étendre la main ; celui-ci obéit, bien qu’il se sût naturellement incapable de le faire, et aussitôt il fut guéri d’un mal incurable en lui-même. Matth., xii, 10, 13 ; Marc, iii, 1, 5 ; Luc, vi, 6, 10. À la piscine de Bethesda, se trouvaient en grand nombre, au milieu des autres malades ou infirmes, des Zr, pol, aridi, qui avaient un ou plusieurs membres sans vie, atrophiés et paralysés. Joa., v, 3. — 3° La maladie dont mourut Alcime est ainsi décrite : « Alcime fut frappé et ses entreprises furent arrêtées ; sa bouche se ferma ; atteint de paralysie, il ne put plus prononcer une seule parole, ni donner aucun ordre au sujet des affaires de sa maison. Et Alcime mourut en ce temps-là dans de grandes tortures. » I Mach., IX, 55, 56. Josèphe, Ant. jud.î XII, x, 6, dit qu’Alcime, frappé d’un mal soudain, tomba à terre privé de la parole et mourut après de longs jours de tourments. Il est probable que le mal auquel Alcime succomba n’est pas la simple paralysie. Sous le nom de 7capàiu(ri « , les anciens comprenaient différents maux, la paralysie, l’apoplexie et

le tétanos. On croit que ce dernier fut celui qui frappa Alcime. Le trismus’ou convulsion des muscles de la mâchoire inférieure lui ôta l’usage de la parole ; la contraction s’étendit peu à peu aux autres muscles, les mouvements de la respiration et de la déglutition furent paralysés et le malheureux mourut dans les douleurs qui accompagnent le tétanos et aboutissent presque toujours à un dénouement fatal. — Cf. Gillet, Les Machabêes, Paris, 1880, p. 136 ; J. Daniel, De paralyticis, dans le Thésaurus de Hase et Iken, Leyde, 1732, t. ii, p. 181-182. Dans le Nouveau Testament sont cités plusieurs autres cas de paralysie. Voir Paralytique.

H. Lesêtre.
    1. PARALYTIQUE##

PARALYTIQUE (grec : irapaXutix6ç ; Vulgate : paralyticus), infirme atteint de paralysie. — Un jour que Notre-Seigneur enseignait dans une maison de Capharnaùm, on lui apporta un paralytique à guérir. Mais, comme l’intérieur de la maison était inaccessible,

565. — Le paralytique guéri par Notre-Seigneur. Fragment desarcophage. — D’après Martigny, Dictionnaire des antiquités chrétiennes, 3e édit., 1889, p. 558. — Jésus est debout, la main., étendue pour bénir. À côté de lui est un personnage tenant desvolumes dans la main, probablement un scribe. Le paralytiqu& guéri est représenté plus petit que Notre-Seigneur, pour marquer son infériorité.

à cause de la foule, ceux qui portaient le paralytiquesur un grabat montèrent à la terrasse de la maison, , en ôtèrent plusieurs tuiles, de manière à pratiquer uneouverture suffisante, et firent descendre devant le divin Maître le grabat Sur lequel était étendu le malheureux infirme. Voir Maison, t. iv, col. 589. Notre-Seigneur commença par lui remettre ses péchés, puis lui dit : « Lève-toi, prends ton grabat et retourne chez toi. » L’infirme se leva aussitôt, prit son grabat et s’en alla devant la multitude (fig. 565). Matth., ix, 1-8 ; Marc, ii, 1-12 ; Luc, v, 17-26. Voir t. iii, fig. 62, col. 289. Une autre fois, le Sauveur fut sollicité à Capharnaùm par un centurion dont l’esclave était atteint de paralysie. Il promit d’aller le guérir, mais, sur les humbles instances de l’officier, il se contenta d’opérer la guérison à distance. Matfh., viii, 5-13 ; Luc, vii, 1-10. Ces miracles attiraient autour de Notre-Seigneur des malades de toutes sortes, entre autres des paralytiques, et il les guérissait. Matth., IV, 24. L’infirme que le Sauveur guérit à la piscine de Bethesda était probablement aussi un paralytique. On le conclut des détails que fournit le texte sacré : cet homme traînait son in-