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Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome IV.djvu/532

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MESA — MÉSOPOTAMIE


1897 ; Nordlander, Die Inschrift des Kônigs Mesa von Moab, Leipzig, 1896 ; Lidzbarski, Eine Nachprûfung der Mesa Inschrift, dans son Ephemeris fur semitische Epigraphik, n° 1, p. 1-10 ; J. Halévy, dans la Revue sémitique, juillet et octobre 1900 ; W. H. Bennett, art. Moab, dans Hastings, Dictionary of the Bible, t. iii, 1900, p. 403-408 ; Cheyne, Encyclopsedia biblica, t, iii, 1902, p. 3040-3048. M. Albert Lôwy a essayé d’attaquer l’authenticité de la stèle de Mésa, dans À critical Examir nation of the so-called Moabite Stone in the Louvre, 3e édit., Londres, 1903. J. Lagrange.

    1. MÉSCHEK##

MÉSCHEK (hébreu : MêSék), nom ethnique que la Vulgate a toujours rendu par Mosoch, excepté dans le Ps. cxix (hébreu, cxx), 5, où elle a traduit : « Malheur à moi, parce que mon exil s’est prolongé ; » tandis que le texte original porte : « Malheur à moi qui séjourne à Méschék. » Voir Mosoch.

    1. MESÉLÉMIA##

MESÉLÉMIA, hébreu : MeSélémyâhû [et Mesélémyâh, I Par., ix, 21], « celui que Yah récompense ; » Septante : MotreXXefit’a, MoasXXaiiîa ; Alexandrinus, MaoïXXanta [ModoXXàfi, MoooXXaiii', I Par., IX, 21] ; Vulgate : Meseleniia, I Par., xxvi, 1, 2 ; Mosollamia, I Par., ix, 21), lévite, de la famille de Caath. Il vivait du temps de David et fut chargé avec ses fils de la garde d’une des portes du sanctuaire. I Par., xxvl, 1-2. La porte orientale lui échut par le sort. I Par., xxvi, 14. Dans ce passage, la première syllabe de son nom est tombée, et il est appelé en hébreu : Sélémyahû. Septante : EeXe(xia ; Vulgate : Selemia. Ses fils étaient au nombre de sept. L’aîné, qui s’appelait Zacharie, I Par., ix, 21 ; xxvi, 2, fut désigné par le sort pour la garde de la porte septentrionale. 1 Par., xxvi, 14. Outre ses fils, Mesélémia avait sous ses ordres ses frères, ce qui faisait un total de dix-huit hommes forts et robustes, I Par., xxvi, 9, pour garder les deux portes de l’est et du nord. Le ꝟ. 17 nous apprend qu’il y avait, à l’est, six lévites par jour et, au nord, quatre par jour, chargés de monter la garde. Mesélémia, dans I Par., xxvi, 1, est appelé « fils de Coré, d’entre les fils d’Asaph ». Il était, en effet, Corite, mais non descendant d’Asaph, caries Corites descendaient de Lévi par Caath, I Par., vi, 16, 18, 21, tandis qu’Asaph descendait de Lévi par Gersôn. I Par., vi, 39-43. Voir Asaph, 1, t. i, col. 1056. Asaph doit être corrigé en Abiasaph, comme on le lit I Par., ix, 19. Abiasaph était, en effet, un des fils de Coré. Exod., vi, 24.

    1. MÉSENGUY François Philippe##

MÉSENGUY François Philippe, écrivain janséniste français, né à Beauvais le 22 août 1677, mort à SaintGermain-en-Laye le 19 février 1763. Il étudia à Beauvais et à Paris. En 1700, il devint professeur de rhétorique au collège de sa ville natale. En 1707, il fut appelé à Paris au collège dit de Beauvais, dont Rollin était le directeur. Coffin, successeur de Rollin, le chargea de l’instruction religieuse des élèves. Il remplit ces fonctions jusqu’en 1727 où l’opposition qu’il fit à la bulle Unigenitus l’obligea de les résigner. Il alla habiter sur la paroisse de Saint-Étienne-du-Mont et y demeura jusqu’en 1748. Il s'établit alors à Saint-Germain-en-Laye. Il ne cessa qu'à sa mort, qui eut lieu dans sa 86e année, de défendre le jansénisme, malgré les condamnations des papes. De ses nombreux écrits nous ne citerons que son Abrégé de l’histoire et de la morale de l’Ancien Testament, in-12, Paris, 1728 ; Le Nouveau Testament traduit en français avec des notes littérales, in-12, Paris, 1729 ; 3 in-12, 1752 ; Abrégé de l’histoire de l’Ancien Testament avec des éclaircissements et des réflexions, 10 in-12, Paris, 1735-1753 ; Abrégé de l’histoire de V Antien et du Nouveau Testament, 3 in-12, Paris, 17371738 ; Épîtres et évangiles avec des réflexions, in-12, Paris, 1737 ; Lyon, 1810. — Voir [l’abbé Lequeux, ami de Mésenguy], Mémoire sur la vie et les ouvrages de feu

M. l’abbé François Philippe Mésenguy, in-12, Paris, 1763.

    1. MESÉZÉBEL##

MESÉZÉBEL (hébreu : Mesêzab'ël, « celui que Dieu délivre ; » Septante : MaÇEgi)), , Mtau>&ër{k, Bao-mCâ), un des chefs du peuple qui signèrent l’alliance avec Dieu, après la captivité, du temps de Néhémie. II Esd., '%, 21. C’est sans doute le même qui est donné, iii, 4, comme le père de Barachias et le grand-père de Mossolam, l’un de ceux qui travaillèrent à la reconstruction des murs de Jérusalem sous Néhémte, et xi, 24, comme le père de Phathahia, agent du roi de Perse dans l’administration civile de la Judée. Si cette identification est exacte, Mesézébel était de la tribu de Juda et descendait de Zara. II Esd., xi, 24. La Vulgate, qui transcrit le nom hébreu Mesezebel dans II Esd, , iii, 4 ; xi, 24, l'écrit Mesizabel, x, 21.

    1. MESILTAIM##

MESILTAIM, forme duelle, l Par., xiii, 8 ; . iv, 16,

19, 28 ; xvi, 5, 42 ; xxv, 1, 6 ; II Par., v, 12, 13 ; xxix, 25 ; I Esd., iii, 10 ; II Esd., xii, 27, est un des noms hébreux des cymbales. On les appelle aussi selselim. Les deux noms dérivent de la même racine, qui est Vis, sâlal, « tinter, » rendre un son métallique. Arabe, J-o, t ^Ja. Voir Cymbale, t. ii, col. 1163. J. Parisot.

    1. MESIZABEL##

MESIZABEL, orthographe du nom de Mesézébel dans la Vulgate. II Esd., x, 21. Voir Mesézébel.

    1. MESOLLAM##

MESOLLAM (hébreu : Mesullâm, « qui se confie [en Dieu] ; » Septante : MEtroXXâfi), lévite qui vivait du temps d’Esdras. Il l’aida avec plusieurs autres, à dresser la liste des Israélites revenus de captivité qui avaient épousé des femmes étrangères. I Esd., x, 15. Plusieurs commentateurs croient que ce Lévite est le personnage nommé parmi les chefs chargés de la conduite des captifs, qui retournèrent de Babylone à Jérusalem. I Esd., viii, 16. On l’a aussi identifié avec le Mosollam, gardien des portes du Temple, qui est nommé II Esd., xii, 25. Le nom hébreu de MeSulldm fut très commun après la captivité. Voir Mosollam. La Vulgate ne l’a rendu qu’une fois par Mesollam. I Esd., x, 15. Dans I Esd., viii, 16, et II Esd, , xii, 25, elle écrit Mosollam, comme dans les autres passages où il est question d’autres Mesullâm.

    1. MÉSOPOTAMIE##

MÉSOPOTAMIE, plaine située entre le Tigre et l’Euphrate. — I. Nom. — La Mésopotamie est désignée dans le texte hébreu de la Bible sous les noms de 'ârani nahâraim ou Syrie des deux fleuves, Gen., xxiv, 10 ; Deut., xxiii, 4 ; Jud., iii, 8 ; I Par., xix, 6 ; Ps. lx(i.ix), 2 ; paddan 'âràm, plaine de Syrie, Gen., xxv, 20 ; xxviii, 2, 5, 6, 7 ; xxxi, 18 ; xxxv, 9, 26 ; xlvi, 15 ; ou simplement paddan, Gen., XLvm, 7 ; 'êber hannâbâr, le bord du fleuve, Josué, xxiv, 3, 14, 15 ; sedêh 'âram, la plaine de Syrie. Ose., xii, 12. Les Septante traduisent ces termes par Metroîtorajua auquel ils joignent le plus souvent le mot 2up(aç. On trouve aussi Eupi’a itoTajjiûiv, Jud., iii, 8 ; rcÉpav toO irorafioO, Jos., xxiv, 3, 14 ; jreSiov Suptaç. Ose., xii, 12. La Vulgate emploie généralement le mot Mesopotamia et le plus souvent avec le mot Syrise. Dans Osée, xii, elle se sert des mots regio Syrise.

IL Description de la Mésopotamie. — La Mésopotamie est la plaine arrosée par le cours moyen de l’Euphrate et du Tigre, après leur sortie de la chaîne du Taurus jusqu'à la basse plaine de la Babylonie. À l’Orient, le vaste plateau de l’Iran domine les plaines du Tigre et forme un barrage transversal d’où s'épanchent les eaux. La Mésopotamie est comme un déversoir pour les populations des hantes terres voisines, qui peuvent facilement descendre parles vallées. De même les habitants dés chaînes riveraines de la Méditerranée regar-