12 ; Job, IV, 13 ; xx, 8 ; xxxiii, 15 ; Ps. xvil (xvi), 3 ; Is., xxix, 7 ; Dan., ii, 19 ; vii, 2, 7, 13 ; Zach., i, 8 ; Act., xvi, 9 ; xviii, 9 ; xxiii, 11 ; xxvii, 23 ; voir Songe ; — 3. le temps ordinaire de la conception, Job, iii, 3-7 ; Sap., vii, 2 ; — 4. le temps pendant lequel les voleurs aiment à opérer, Job, xxiv, 14 ; Jer., xlix, 9 ; I Thés., v, 2 ; cf. Mattb., xxviii, 13 ; — 5. le temps favorable aux embûches et à l’attaque des ennemis, Jud., vii, 9 ; IReg., xiv, 36 ; IVReg., viii, 21 ; IIPar., xxi, 9 ; II Esd., vi, 10 ; Judith, xiii, 18 ; Ps. xci (xc), 5 ; Cant., iii, 8 ; Jer., vi, 5 ; II Mach : , xiii, 15 ; — 6. le temps que Dieu choisit parfois pour exécuter les arrêts de sa justice. Exod., su, 12 ; Sap., xviii, 14 ; IV Reg., xix, 35, etc. — Sur la lampe qui ne s’éteint pas durant la nuit, Prov., xxxi, 18, voir Lampe, col. 59 ; sur la lune qui brûle pendant la nuit, Ps. cxxi (cxx^, 6, voir Insolation, t. iii, col. 886.
4° Sens figurés. — La nuit figure le malheur, Job, xxxv, 10 ; la mort, Joa., ix, 4 ; la privation de la lumière surnaturelle. Rom., xiii, 12 ; I Thés., v, 5. Aussi est-il dit que, dans le ciel, il n’y a pas de nuit. Apoc, xxi, 25 ; xxii, 5.
5° Locutions diverses. — Dire qu’une chose se fait « jour et nuit », c’est dire qu’elle se fait sans interruption aucune. Deut., xxviii, 66 ; II Esd., i, 6 ; iv, 9 ; Ps. lxxxviii (lxxxvii), 2 ; Jer., xvi, 13 ; Act., ix, 24 ; II Thés., m, 8 ; Apoc, iv, 8 ; vii, 15, etc. La pluie du déluge tombe « quarante jours et quarante nuits », Gen., vit, 4, 12 ; Moïse est sur le Sinaï t quarante jours et quarante nuits », Exod., xxiv, 18 ; xxxiv, 28 ; Deut., ix, 9-25 ; x, 10 ; Ëlie marche « quarante jours et quarante nuits », III Reg., xix, 8 ; [David et Tobie jeûnent « trois jours et trois nuits », I Reg., xxx, 12 ; Tob., iii, 10, et Notre-Seigneur « quarante jours et quarante nuits », Matth., iv, 2 ; Marc., i, 13 ; les amis de Job se tiennent silencieux auprès de lui « sept jours et sept nuits », Job, ii, 13, etc.
— « Se lever de nuit » pour accomplir un acte, c’est consacrer à cet acte sa diligence et ses soins. Gen., XX, 8 ; xxii, 8 ; xxxl, 55 ; Jos., iii, 1 ; Jud., vi, 38 ; xix, 5 : I Reg., xv, 12 ; xxix, 11 ; IV Reg., vii, 12 ; II Par., xxxvi, 15 ; II Esd., ii, 12 ; Prov., xxxi, 15 ; Jer., xxv, 3 ; xxvi, 5 ; xxix, 19 ; xliv, 4. Cette diligence convient surtout quand il s’agit de louer Dieu. Ps. lxiii (lxii), 7 ; Sap., xvi, 28.
- NUMÉNIUS##
NUMÉNIUS (grec : Nou^vto ; ), fils d’Antiochus. Numénius fut un des ambassadeurs envoyés à Rome par Jonathas vers 144 avant J.-C, pour renouveler le traité d’alliance conclu entre les Juifs et les Romains, et, sur leur chemin, porter des lettres du grand-prêtre et de la nation juive aux Spartiates. I Mach., xii, 16-17. Les ambassadeurs furent bien reçus à Sparte et à Rome, I Mach., xii, 17 ; xiv, 22. Numénius fut aussi chargé par
Simon d’offrir aux Romains un grand bouclier d’or du poids de mille mines pour assurer l’alliance, I Mach., xiv, 24. Il revint avec ses compagnons, porteur d’une lettre circulaire qui fut envoyé à tous les peuples en relations avec les Juifs pour leur annoncer leur alliance avec Rome, et dont un exemplaire était destiné au grand-prêtre Simon. I Mach., xv, 15-24. Voir Bouclier, t. i, col. 1883 ; Lacedémoniens, t. iii, col. 7 ; Lucius 1, t. iii, col. 409. E. Beurlter.
1. NUN, : , ], quatorzième lettre de l’alphabet hébreu, exprimant la consonne n. Nun signifie « poisson » et sa forme allongée, dans les alphabets sémitiques, rappelle celle du poisson. Voir Alphabet, t. i, col. 407.
2. NUN (hébreu : Nûn ; une fois Non, I Par., vii, 27, « poisson ; » Septante : Nau^, et dans divers manuscrits : Na6rî, Na6é), de la tribu d’Éphraïm, père de Josué, le conquérant de la Terre Promise, qui est appelé ordinairement Bin-Nûn ou « fils de Nun ». Exod., xxxiii, 11. Num., xi, 28 ; xiv, 6, etc. ; Jos., i, 1, etc. On ne sait rien de sa vie, il n’est jamais mentionné que comme père de Josué. Dans la Vulgate, Eccli., xlvi, 1, son nom est écrit une fois Navé, d’après l’orthographe grecque.
NYCTICORAX. Voir Chevêche, t. ii, col. 683.
- NYMPHAS##
NYMPHAS (grec : Nu|j.<pâç), chrétien ou chrétienne de Laodicée. Le plus grand nombre en font un chrétien, comme l’indique le contexte, et comme le portent la plupart des manuscrits, oTxou ocjtoû. D’après le Codex Vaticanus, c’est une femme, otxou rçùxîiç. De même pour les versions syriaques. Les Codex Alexandrinus, Sinaticus-, Ephrsemi rescriptus lisent oTxou aîrctov, en rapportant le pronom à ceux qui composent la maison, et ne déterminent point si Nymphas était un homme ou une femme. Col-, iv, 15. L’Ambrosiaster, In Col., iv, 15, t. xvii, col, 442, voit en elle une chrétienne devota. Mais saint Jean Chrysostome, Horn. xii in Col., iv, 1, t. lxii, col. 381, l’appelle (léyav tov avSpa, « un homme important, » et Théophylacte, Expos, in Col., iv, 15, t. cxxiv, col. 1276-1282, reproduit à peu près ses paroles. Théodoret, In Col., iv, 15, t. lxxxii, col. 626, voit aussi en lui un homme de Laodicée. Les Grecs honorent Nymphas comme apôtre avec saint Eubule, voir t. ii, col. 2042, le 28 février. Voir Acta sanctorum, februarii t. iii, édit. Palmé, 1865, p. 725. Nous ne connaissons aucun détail sur sa vie. Son nom est probablement une contraction de Nymphodoros. J. Ellicot, St. Paul’s Epistles to the Philippians, the Colossians, 4 8 édit., Londres, 1875, p. 206 ; J. B. Lightfoot, St. Paul’s Epistles to the Colossians, Londres, 1875, p. 308-309.