t. xx, col. 1370-1371 ; Démonstratif) evangelica, vi, 18, t. xxii, col. 457 ; Sozomène, H. E., ii, 2, t. lxvii, col. 934. L’emplacement où le Seigneur était monté au ciel, situé non loin, un peu plus haut, et qui n’avait pas de sanctuaire spécial, en 333, quand l’anonyme de Bordeaux faisait son pèlerinage, ne tarda pas à être honoré d’un monument superbe. Cf. Itinerarium, ibid. ; Eusèbe, Vita Constantini, ibid. Dès avant la fin du iv « siècle, tous les endroits auxquels se rattachait quelqu’un des souvenirs principaux du mont des Oliviers, le lieu de la prière et de l’agonie au jardin des Oliviers, l’endroit voisin de Béthanie où Marthe et Marie étaient accou logie à l’université de Kiel (1814-1816), il poursuivit ces études à l’université de Berlin. Schleiermacher et surtout Neander y exercèrent une influence marquée sur les idées du jeune H. Olshausen. Il débuta comme Privatdocent à Berlin en 1820. Dès 1821 il fut promu à l’extraordinariat et en 1827 à l’ordinariat à l’université de Konigsberg. En 1834 il passa dans la même qualité à Erlangen où il mourut.
Ame foncièrement religieuse, H. Olshausen était opposé au rationalisme, sans être pour cela luthérien exagéré. Il estimait et employait la méthode exégétique grammatico-historique, mais il donnait la préférence à
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478. — Le Mont des Oliviers, vu du nord-ouest. D’après une photographie de M. L. Heidet.
rues à la rencontre du Sauveur, le tombeau de Lazare et d’autres encore étaient marqués par des constructions religieuses. Voir Ms r Mislin, Les Saints Lieux, 3 in-8°, Paris, 1858, t. ii, p. 466-479 ; Bsedeker, Palestine et Syrie, Leipzig, 1882, p. 225-238 ; Fr. Liévin de flamme, Guide-Indicateur de la Terre-Sainte, 3e édit., Jérusalem, 1887, t. i, p. 335-363. L. Heidet.
OLLA (hébreu : ’Ulld’, « joug ; » Septante : ’Oxô), de la tribu d’Aser, père d’Arée, d’Haniel et de Résia, qui comptèrent parmi les principaux de leur tribu> I Par., vii, 39.
OLON (hébreu : Hôlon), orthographe, dans la Vulgate, Jos., xv, 51, du nom de la ville sacerdotale de la tribu de Juda appelée ailleurs Hélon, I Par., vi, 58, et Holon, Jos., xxi, 15. Voir Hélon 2, t. iii, col. 586.
1. OLSHAUSEN Hermann, exégète protestant orthodoxe, né à Oldeslæ, le 30 mars 1766, mort à Erlangen, le 4 septembre 1839. Il fréquenta d’abord le gymnase de Glûckstadt. Après avoir étudié deux années la théo DICT. DE LA BD3LE.
une sorte d’exégèse allégorique (typologique). — Il publia, outre quelques écrits d’histoire ecclésiastique et d’autres ayant rapport à des questions religieuses de son temps, plusieurs ouvrages sur le Nouveau Testament. — Historiée ecclesix veteris monumenta, in-8°, Berlin, 1820 et 1822. — Die Aechtheit der vier kanonischen Evangelien aus der Geschichte der zwei erslen Jahrhunderte erwiesen, in-8°, Kœnigsberg, 1823. — Ein Wort ûber tieferen Schriftsinn, in-8°, 1824. — Die biblische Schriftauslegung ; noch ein Wort ûber tieferen Schriftsinn, in-8, Hambourg, 1825. — H. Olshausen avait entrepris un grand commentaire du Nouveau Testament, dont lui-même ne publia cependant que les quatre premiers volumes : Biblischer Cornmentar ûber sâtnmtliche Schriften des Neuen Testamentes zunàchst fur Prediger und Studierende, Konigsberg 1830-1834, 7 in-8°, Hambourg, 1837, 3e édition en partie. Ebrard et Wiesinger ont continué cet ouvrage. Ibidem 1850-62 (t. v à viie). — Voir la biographie de H. Olshausen par sa femme Agn. von Prittwitz-Gaffron, dans Rheinwalds Allgemeines fiepertorium fur theologische Litteratur, 1840, 7 fasc, p. 91-94 ; Sieffert, dans VAUgemeine deutsche Biogra IV. — 57