de moy… c’est un accident de tres-digne conside-
ration. MoriirrA.PGINTE, 1I, 17 (III, — J’advoue-
ray n’avoir jamais esté. proche dr. : quelques signa-
.
lez accidens, ou sinistres ou houreuN, que je Ifell
a.ye. e.0 quelque advertissement, ou en songe ou autrement. MARC. DE VALOIS, ildinOireS, p. 43.
Malheur. Il {Sénèque condamne. à mort] se
(lestourne sa femme, et l’embra.ssant estroitte-
men t„ comme par la pesanteur de la douleur elle
diUtilloit de cœur et de forces, la pria de porter un pli plus patiemment cet acciderit. MON TAIGIbi E5 Il, (II1, 183).— On le condamna à estre pendu
et estranglé publiquement… Accident horrible et
inouy. In., III, 6 (111, 412).
Accidentaire. Qui n’est pas essentiel.. — La
e.xprirne la sustance de la chose défi-
nie, et le naturel fond d’elle. Et la. description
peint. et colore seulement la chose descrite par ses
propriétés et qualité ?. occidentaires. SEBILLFTI,
Art poétique, 10. — Pour oster de J’impression
des gens, que (i.k.stk.. appeience charnelle n’estoit la
cause dont nous a.ymons, avi. : 4 voulu mairitenir •, estre unecallse accidentairu, PASQUIEFII Mond-
,
p hi L. 1 732). — Les autre.s differenees sont
casuelles, et accidentaires. J. publi que,
I, 6. — cathedre Ifentre pas en la definition
de l’Eglise., n’estant qu’une simple circonsionr.e RI-Titien-taire. Pu. DE MARNIX ! Dif fer. de la
1, 1, 8. — On peut bien suppléer ce qui est acciden- : taire en lino chose. Du lierm.F1— A rrests pron. en. robe
rouge, 6. — Le moi equivoque se prrind tousjours
en sa_ principale significa.tion quand il est mis seul
et sans limitation, et. non jamais pour les
ca.tions accidentaires et moins principales. St
FRANçois DE SALES1 Def. de ta Croix, 1V -
.
Dieu a princireale.raent establi le Mariage pour la
production et honne.ste nourriture des ennuis, et
c’est sa premiere fin. La seciionde est accidentaire.
ID., Vie devote, II I, 38.
Qui arrive fortuitement, qui n’a qu’une exis-
.
tence temporaire. — Car si le ciel csmeut pa_r son
cours circulaire La Flamme, l’Air et Mau, c’est
chose accidentaire. J. nu CHESNE, Grand Miroir
du Monde, L. V, p. 160. — Car la Fia.mme n’est
rien qu’accidentaire feu Qui su.bsiste en Uri corps.
ID., ib.., L. V, p. 168. — Endurans avecques pa-
tience et longo.nimité le mal venant à cause de
leurs peehez qui ne peut estre pour tousjours, n’estant qu’ateidentaire et. diabolique. LE LOYEll* des Spectres, VIII,
(En médecine.) — Lo. resolution d’une partie CRUSO CüilVtliSiOrt neeidentaire à l’autre. Amurt,
PA ne., VIII, 11. — Reste à parler hriefvemeni de
fuivre accidentaire. ID., XX, 1, 25, var. —
Icelles evacuations ne sont pas tousjours cri-
tiques, mais symptomatiques ou acciclentaires.
In., XXIV, 40.
Aecidental. Qui n’est pas essentiel. — 11 est
uxpeclient (le monstrer icy, non seullement quelles
sont Ies indulgences, comma ils en usent : mais du
tout que c’est à les prendre en leu.r propre et meil-
leure. nature, sans quelque qualité du vice occi-
dental. C’ALvui, V, p. 33-1. — Si 1a mort
ayant son origine. de la clieute Photrime est oc-
cidentale, la restauration acquise par Jesus Christ
appartient. aux rnesmes corps, qui sont devenus
mortels par le pc.., chÈ.i. ID., ib., 111, xxv, 7.— Le
donner a.ctuel est. plus grand que le pu t-ntiei, J’in-
terieur que l’exterieur, le substantid que l’acci-
dental. MONTAIGNF..„ trac], de R..’,..ym.0, : “." SEB0N1
— Cette cy [la spirituelle beauté] estoit
icy principale : la corporelle, accidentaie et se-conde. ID., Ess., 1, 27 (1, 233). — L’esprit a_ ses
maladies, ses defauts… les uns sont accidentaux,
et qui luy arrivent d’ailleurs.. CnARRoN, Sagesse,
Qui n’est pas habituel, qui se. produit fortuite-
ment, par accident.— En ces tenebres parfondes,
et en maintes autres bru’i'nes occidentales, le Ires-
resplendissant Escarboucle de SOn experieni., L.„
ha surmonté lespesseur des noires ombres de
toutes ses adversitez. LEDITAIRE DE. BELGEs, Cou.-
roilne Margaritique (IV, 151). — La disposition
occidentale qui luy estoit o.dvenue par trop hu-.
mer de puree Sep tenibraie. RAI% F A.LS II 7, — Si
l’empeschernent de la langue ne vient. point d’un
vice naturel ou occidental, mais d’une obstina-
tion de ne vouloir respondre, je m’efforceroy par
tous les moyens (le ce monde qu’il parle. Lo uv EAU.
trad. des Facetieuses Nuits de ST RA.ÉFA ROLE, IV, 1.
— Une mort non occidentale ou fortuite, mais
premeditee, pourpensee et deliberee. MoriTAEGNE,
trait de RAY mem) SI : BON, ch. 259. — ri se faut
servir de ces commodite.z accidentales et hors de
ni e n e : n tant qu’elles nous sont plaisantes, • mais
saiLs en foire nostre principal fondement. ID.,
Essais, I, 38 (I, aos). — [Le.s Stoïciens] res-
pondent, que ce mouvement de Pame est extra.or-
dinaire et de.sregié, venant en nous d’une impul-
sion estrangere, occidentale et fortuite. ID" II, 14
(Il, 393). — Pour éviter les autres incommoditez
accidentales, que le mespris des hommes luy pour-
roit a.pporter. ID., II, 16 (III, 3). — Je corrigerois
bien une erreur occidentale, de quoy je suis plein,
ainsi que je cours inadverternment mais les im-
perfections qui sont. moy ordinaires. et cons-
tantes, ce seroill, trahison de les osier. In., III, 5
(111, — Soit sur les ordinaires necessités, soit
sur les aocidentales. O. DE SERRES, Theatre d…4-
Vl 14.
Accidentalemelit, Pa.r l’effet des événements
extérieurs, et non par l’effet de la nature. — Bien
que Ie.s hommes soient uns et pareils., quant à leur
nature, si reçoivent-ils occidentalement. de rine-
qualité en —valeur et en. pris. Mo NTA [Ut’E, trad. de
ftiii.Thickxn SE, e0N, ch. 61. — Ce n’est donc pas
proprement, mais accidentalement, qu’elle nous
cause ce vertueux desir de profiter en vertu. FRA ri-çois D’AmBoisE, Dial. et Devis des Damoiselles, 11, 262 ro,.
Relativement à te qui n’est pas essentiel. —
Considerez accidentalement ils se peuvent appel-
ler drogues Rui guerissent les estourdissemens de l’ame. LA NOUE,. Diec. peA. et mil., XVIII,
{P. 397.
_Fortuitement.— Depuis, Henry prospera telle-
ment, Qu’o.ut Acquitaine accidentallement. BoucnET, Epietres familierce Traverseur, 1.
— Et si perdray tout net l’usag„e des vrayes utili-
tez, qui accidentalement la suyvent par fol& ? lef r>rir —
T II, 16 (HI, 13). pluspart desquilles
maladies [des vignes] viennent acLidentaluinent, ou du temps, ou d’imprudence. O. DE SE" ELRZSI Theatre d’Agric., 5.
Aceidieux. Insouciant. — [La Mort] Adverse,
ague, ardante, agonieuse, Accidieuse, avare, am-
bicieuse. Anc. poe. franç, , XIII, a92.
Accipe. Maistre Accipe (nom donné par plai-
santerie à celui qui veut prescrire comme un mé-
decin). — Dictes-vous vray, maistre Accipe ? —
Pour mieulx &mener bonne vie Vous serez gail-
lard assouvye prenant ce bon recipe. DE
CoLLEmY rd, Dia1. de deue eniaris (p. 104).
Accipier. Recevoir (mot forgé pour-railler les
latiniseurs). — Les unes, pour tes divices, pre-
tendent raccipier pour cenjuge. Epistre du Ly-mosin, dans RABELAIS, III, 275.
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ACCIDENTAIRE
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