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ACQUERIR
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Acointable, Acointer, Acoiser, Acollee, Acoller, v. les mêmes mots écrits avec ace.

Acointhe. — Messieurs les Papes, avec la suitte innombrable.. de leur saincte Cour. Entre lesquels il y a Mansionaires, Acoluthes, Regionaires. PH. DE MA B.ri x Deller. de la Reliff., r, 5. — 11 devint Acoluthe, c’est-à-dire Page, ou Portecierge. ID-1 ib., I I, i i, 2.

Acombler, Acommencer, Acompagner, Acomparager, Acomparer, Aeompter, Aconcevoir, Aconche, Aconché, Aconduire, Acongnoistre, v. les mêmes mots écrits avec ace.

Aconite. Aconit. — Un certain usaige, lequel plus est. abhorré et hay des larrons plus leurs est contraire et ennemy, que ne est,.. le Aconite aux Pards et. Loups. A B N, afA iS, 51. — Et la _ma- ratre injustement. cruelle A son beau fils l’aconi le ne melle, Mortel bruvage. Poemes> les bles Fertunees„ var. (V, 458). — La terre par le ciel encor’oies toitmaudite : Son sein ne produi- soit encores l’Aconite. ID., Eglogue I (III, 3711). — Itilarastres qui couvrez l’aconite de miel. Au BIC N É, Prinitern$1 I 4. III, Quadrains (III, 116). — Ceste eau diversement conduite, Fait croistre icy let, là le froid, aconite. Du 13ARTAS, « Sena ne, 6e Jour. • Le Mercure broyé, et la froide Cicue, Et l’Aconite noir, qui plus promptement tue. Pi- BnAc, Plaisirs de ta ruseieille, p. 122. — Ces vais eau venimeux, de ces liqueurs si bacs Font l’aconite noir et les poisons mortelles, AuEtwNÉ1 Tragiques, ti (IV1 74). Aconite est masculin ou féminin. — Mais au de- dans secrettement habite L’amer venin de la froide a.coni te. Am. JAM N Poesies> L. V, 263 vo. Aconsuivre, Acordanee, v. ACCOMSUifrere Ac- cordance. Acorus, — La racine… de la. cul de rivieres, dit accrus. ÀNT. otr Mouliaril, trad. de le Vertu de la QUinte Essence, p, Acoste-noua~ — En la cuysine a point bien ordonnée Est de besoin g avoir la cheminée Pleine (le feu et garnie de chenetz, D’acoste-potz et de grilz assez uetz. Ane. Poés. franç, , VI, 238. Acoster, y. Accoster. Acotte. Appui. — V. Accoter, Acouardir, Acoubler, Aconha.rder, Acouiper, v. Accouardir, Accoupler, Accouaraifir, Accoulper. Acoup, V. Coup. Acourager, vi Accoura.ger. Aeourbé Aeourbi. Courbé. — Leurs yeux soyent obscurci afin qu’ilz ne voyent point, et acourbé (var, acourby tousjours leur dos, CA L — I IN franç., Epi isl{e aux Romains, 11 i LV I I, 402)., Acoursie, v.Coursie, Acoure, v. Accours. Acourserie. Clientèle. — Les vieillars… Ont tousjours apres les serviteurs Et de paier font presspr les club Leurs, , Scavent garder les grands acourseries. J. 130tIGHET5 Epistres M’orales du Trewerseur, I, lit. — Par ce les bons perdroient„ Et les mesehans auroient l’acourserie. Io, , ib., 11, lx, 1. Aeoursier, Client [d’un haut personnage]. — Cestuy eistoit un des accoursiers et favorite de Perides. Arinorr, Instruet. pour’ceux qui manient affaires d’Estai, 15. Client [d’un marclu sud ]. Ilz [les rnarcha.nds avides] scavent bien par doulx parler a_ttraire Leurs acoursiers, et d’eulx leur argent traire. J. BOUCHET, Epistres morales du. Traverseur, I I, lx, i. .A.eousiner, v. A ccousiner. Acouater, Acouter, Acousteur. Écouteur. — La cité… se met en dangier, dont vous aultres estes cause, qui avez maulvaisernent introduyt ces disputations, et avez accoutumé d’estre regardeurs de pa.rolles et acousteurs de faictz, vous persuadant que les choses doibvent advenir ainsi que vous persuade celluy qui parle le mieulx. EY SSELI trad. de THU- CYDIDE, lïl, 6.(89 ro). Acoustre_ment, Accustrer, Acoustunié. Aeoustumer, v. les rui.’mes rues écrits avec arc. &Douter. Écouter. — Sil estoit dit que celuy qui a.couste et se laisse persuader, fast aussi bien puny que celuy qui parle et parsuade, certaine- ment vous jugeriez plus modestement et plus rai- sonnablement. SETssEL, trad. de TnucyDiDE, III, 7.(91. vo). Acouter, de 4 ; 40.5E.tv„ si on ne l’aime mieux deduire de auscultare. Plusieurs usent plustost de eseouter. H. ESTIENNE, Confor- mité, Mots trançois pris du grec. — Acoutet, mes- sieurs, accoutez un peu, je vous dira y un conte pour vous apaiser.. BtrioALtlt DE VERVILLEi Moyen de parvenir, Reprise (II, 243). Aeoustrenient„ v. Accoustrement. Aeouver. — Une ouaye fut, en ceste année._ Tout auprès de Nogent-le-Roy, Pour sa beaulté fut a.cioluvée..4.rkee Poés. franç., X, 161. Acquenee, v. Haerpienee. Aequereur, Conquérant. — Ta conscience en la fidélité Du Roy ton frere, et son humanité T’ont faict en France acquerir en un moys, De- dans trois jours, sans souldars n i harnoys, Plus due Gesar, des Ga.ulles acquereur, le premier es Romains empereur N’avoit acquis en huict eu neuf années Accompaigné de legions armées. MA ROT} Chants dioers 5 17. Acquerir, Acquerre (Formes). — Préseni de l’indicatif el du subjonctif. — En.cores qu’il re- coure à nostre puy et qu’il acquérisse une grand renommée et réputation à jamais. Mo ri LUC Lettres, 122. — De suivre les cappitaines ver- tueux et vaillans, vous apprennés et aquérissés tout honneur et réputation. ID., Cfmtment.., L. I (I, 30). Pais é défini. — Tous ces 9uatre seigneurs qui Oint gouverné deux Poys n acquérirent jamais tous ensemble dix mil livres de rente. MoNLivc, Comment., Préamb. (I, 11-12). Maur. — En cecy… consiste la renommée et réputation qu’il acquérera par tous pays. Mari- Luc, Lettres, — Ce qui nous acquierera forte bons amis Catholiques, Apostoliques et Romains. Sat+ Méo., Har. de M. le Lieutenani (p. 861. — Ce ne sera pas petite loange à vous… et acquérirez pour vostre particulier l’amytié et obligation de dix mil gentilshommes. MONLUC, Lettres, 63. — Mais toutesfoys il m’est prins voul- lenté De visiter encor la saincte terre. — Vous y povez honneur et bruit arluerre. GRINGORE, Vie aie Sainct lys, L VIII (II, 257). — Je ne t’escry ne d’armes ne de guerre : Tn voys qui peuh bien ou mal y a.cquerre. 1 I A R O T, Epistres, 11. — (Pay fait grand cas des biens de ceste terre, J’ay désiré honneur et gloire acquerre. MARC. DE NAY" les