Aller au contenu

Page:Dictionnaire de la langue française du seizième siècle-Huguet-Tome1.djvu/242

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
ALBE
152


en leurs pareils sujets, Prenans semblables objets, Usans de rnesme.s couleurs, Dorent, albastrinent, chinent de pelles et. fleurs, Teig, nent, coralinent. JoDELLE, les Amours, Chanson (11, 54). Albe I.. Aube. — Tant de sortes de… cha-subles, albes, amicts. PE. DE TVIA Differ. la nelig., I, iv, 5. — Sans chasuble, sans albe, sans maniples ni estolles. 1D., ib., Additions. Albe 2. —L’Able ou _A_Ibe est un poisson de riviere de la grandeur du doigt. M. DE LA PORTE, Epitheies, 2 ro. Alberge. Sorte de pèche. — Linxemple y est manifeste en Poix, Febves, Faseoli, Noix, Al-berges, Cotton, ColocynthPs. Bleds, Pavot, Ci-Irons, Cha.staignes toutes piarites generalement. E’s quelles voyons,.. le errne et la. semen.ee plus estre couverte, munif. et armée qu’autre partie S, Albilication. Pa.ssage à la coulelir blanche. • A lin qu’eu si long chemin la matiere de la. semence, qui n’est. encore que sang, soit preparee. concoction albification. AMBR. PAlig, I, 27. Devenu blanc. — Leur action est d’empeschep… que la semence ne pa.sse, des vaisseaux Preparans és Eja.cula.toires, tant soit irmtierentemL preparée, digerée„ cuitte albifiée. AMBil, PARÉ, 1, 29. Albran, Albra.n é, Albrerré, alebran ihzlebrener. Albuelei Les vignes dictes Albueles ou blanchntes. COTEREAUI trad. de CoLu MELLE., 1115 2. Alcatque. Vers ale.aÏques desquels Alcee fut l’inventeur. ANT. VERDIER !, Div. leçons, dans Delboulle, ! Votes lexicologiques.. Alcaire. — Les Alcaire… {qui sont ceux de son privé. Conseil, et qui manient les affaires, cornme les Baschas Cha_ouz à la. porte du Seigneur en Constantinople). l’HEFEI, COSM-Ogr„ I, 5. — Une Alcoe ou Asne sauvage, qui est. une espece de ce qu’on appelle Onagre. 1111EVET5 Cosmogr., V, 5. — Voyez en ce pa.’"is du Nort, en ceste Tartariq„ les Bceufs, Moutons, Chevaux, Alces, Hermines, Martes, et autres bestes, toutes de profit. In., ib., IX, 2. — Quand ils [les Finlandois] voni, en guerre.. ils… prennent la peau des Alces à tout. le crin, et en tont comme un corselet.. Id., ib., XIX, 15. — Puis que. souvent ray parlé des Alces et Rangiferes, est raison (Pen toucher icy quelque. petit mot… L’Alice est ramé comme un Daim, hien qu’il ayt les oreilles longues… et le poil tirant sur le blanc, et court d’uni.. legereté incroyable. Alcharate, Sorte de reptile, Aspici… Aslofions. Aicharates. RA, E1ELAIS, IV, VI, Alchaillee. Entremetteuse. — Dont avint que. la pauvro alchaitete, qu’on pensoit avoir non enterree, mais emrnerdee dans un retrait, se trouva resuscitet.par le merite du Curé. A ir.-BIGN É, Sancy, 1, 6. Alchimie. Ce mot se présente sous plusieurs formes. — Alguemie:— Leur alquemie se pour-roit plus proprement dire Art qui mine, ou Art qui n’est mie. DES PÉRIERS., Récr., 12, Dequoy je pense que l’alquemie. (laquelle nous voyons aujourdhuy a.-voir comm’ensorcelé’plus de personnes que jamais, voire jusques à. quelques princes) se trouveroit estre c._a_use. EsTiEri E, Alia. pour Her, , ch. 16 (I, re5). Le. vulgaire fasche et pique Ceux qui aiment la musique Fa poussent le lut divin; La philosophique vie N’est que souffler l’alquemie, Et l’astronome est devin. Aumc É, Prinetems, Prel a_ce — /guinde:— 11 est bien aisé à voir que tout cet art qui n’est mie, di-je eete ahuimies n’est qu’un bourde. TAnu-B.É….u., , 2e Mai, Democritic, p, 143.— Alchumie Bonnet fut du l’Academie De ceux qui soutient l’Alchurnie. du Bellay, Rustiques, Epi-taphe de l’abbé’Bonnet. — Archemie — [Le duc de. Florence] prant plesir à besouigner mesrnes, à contrefaire des pierres orientales et à labourer le cristal car il est Prince souingneus —un peu de rchernie. 111, 1 ON TA] y E, °rirez. de Voyage, p.191. — Voir les alinéas suivants. (Fig.) — Voila commc les Papistes s’abusent trop lourdement. Car de ce mot de Salaire, ils tirent le mot de Merite, comme s’ils vouloyent faire une akumie. CALVIN, Ani ?. sur la Genese, fie de la Justification (XXIII, 728). — J’ay„. encore content qua.tre celez ducatz, s’il ?. nous peuvent servir à la multiplication de ceste alc-rnye, ilz ne seront espargnez. Comptes du Monde ( « leenfoireux, 4. — De faire une telle alcliumie pour composer un corps au Fils de. Dieu, où est-ne aller ? CA Seren. sur là eremiere à Tirnoihée, 27 4, 12éri).. Ainsi, par tous les Dia_bles, tallit il faire, non point s’amuser, compile les amoureus Quaresme, à faire l’Alquemie en amour et en tirer la quirite-essence, et qui se trouvent tousjours, apres avoir bien fantastiqué, les mains pleine..3. de vent. JEAN o t LA TAILLF„ les Corrivae.es, Il IL • Les professeurs publics qui estoient tous Hoyaux et Politiques, ne nous viennent plus rompre la teste de leurs harangues… ils se sont mis à falre l’alquernie chacun cheuz soy. Sag. MélL, fia.rangue du Recteur Roze, p. 139. — Aussi à telle_ occasion, ITeaul ditte asseuree Alchumie, d’autant qu’en peu de temps elle se convertit en or et ar-gent. O. DE SERRES, Théâtre d’A gric„ Vil, 1. Quand bien cela adviendroit, que vinsiez à bout de vostre philosophie, vous devez estre content, vous avez le vi ton et le vetiton sans en rechercher davantage par ceFte arquemine. IlFenwkLnE D I.; VE Moyen irk parvenir, Mappe-rnonde (1, 7.8). Mensonge, promesse vaine. — Car entre nous sa —trop faulse alque.mie Est descouverte. MARc. ni.:NAV., les Marguerites, la Coche (I.V, 236), — Pour en amour plus heu.reux devenir, Promettez moins, et sachez mieux tenir ; Jamais PAris n’eust eu si belle arn.ye S’il eust payé Venus d’une alkymie. MELIN DE SAYNCT-GELAYS, Vers pote livre de sort (11], 1441 Mélange d’or et, d’argent avec un métal inférieur. — Là, mon a.my, à ces nouvelles chaulides, Ainsi qu’enfuis après leurs baguenaudes, Ou ces mignons à da.ncer l’antiquaille, Tu en as prou là encor en Pescailie, D’or et d’argent, dialcquemie 4it Anc. Poés. franç., V,. 228. — Les Bohe; ilries avoient donc gagné sur nous un chausse pled., la moitié d’un masque, deux pelotons de fil blanc, et un de fil d’Enfer… deux cueineres jaunes et une d’arquemie. Aubigné :, Faeneste, III, 3. Faire de l’alchimie aux. dents, aoet les dengs. N’avoir pas. de quoi manger. — Mais moy, sans feu, aux dentz faitz Parquemie. Anc. Poés. franç., I e R9. — Autres faisoient Alchimie avec les dens en ce faisant emptissoient assez mal les selles percees. RABEL.A.Is., V, 21. — Et nonobstant le : Far gra.ncl philosophie, Par force aux dents souvant tont. l’alquemie, Ane, Poés. franç., TI, 174. — En cherchant ledit art j’av apprins à faire l’alchimie avec. les dents, ce cruliel te facheroit beaucoup de