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Page:Dictionnaire de la langue française du seizième siècle-Huguet-Tome1.djvu/386

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ARENEUX
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ne ma lwrnay Et engrenay Dans le grenier el. mortelle terrasse Ou tout humain, soit femme ou homme nay. Est arena.y Quant de ce monde en la.utre va et passe. D’AMBOUEI. Com pleincles Cie rEselaiie Fœuiné, 23 vo. Arenetti. Sablonne..ux. — Je parvins en une merveilleuse solitude : cestadire, desert, sterile, pierreux, areneux, et tout eremità.que. LEMAIRE PE BELCESJ Concerde des deux 1..artgages, 20 Part, Prologue. — Soubz gros rochers en prison detenuz Et de Ileaux soyent brisez menuz Comme sablon est en mers areneuses. Anc. Poés, franç., il, 268. — Plus ha.ult. sur la mer sont les Palmyriens et leurs esers areneux. SEYSSEL, trac’, crAyPiEN, Proëni.e. — Je luy diray qu’il parte Pour s’en aller en la cité de Sparte De la en Pile arene use,. chercher Soigneusement si de son perecher Priurra ouyr nouvelle qui soit bonne. PELETFER DITMANS, ler chant de l’Odyssee, p. 15. —Le jour ii3usuy-vaut entrasines en l’Isle de Cassade : areneusu.. sterile, mal saine, et mal plaisante. RABE LAIS. 10. — En quel fleuve areneux jaunement s’écou-loi t L’or qui blondist si bien les cheveux de ni dame ? T’Olt’RE.A.t1 e Sonnet 11. — J’estois un soir sur l’areneuse greve. ï.. Sonnet — Jusque à tant qu’elle fut parvenue à la rive De l’areneux Ladon. J. BE : REAU Egiogue — 0 nions voisins, o fleuves mielleux. Bossus coustaux et rochers ca verneux. Id., Eglog.iie. — Le passage odieux Du destroit Cyane.e, ou la Syrte areneuse. Du BARTAS, Judith, L. IV. — La mr, r soudainement eullee… Se hausse jusqu’au ciel, se dresse montagneuse, Tirant tousjours plus grosse à la rive areneuse. R.. C.L&RN1 R, Hippolee, 2004. — Avec-ques soy tousjours la bene Europe Souloit. mener cette gentile trope : Fust pour chasser par les monts caverneux, Ou se baigner aux fleuves ari-neux. Baïf7 PŒieleS, L. IX (II, 423). — La mer, entrant bien avant vers le Su, fait que ce qui devrait estrn. bon et. gras soit areneux et. infertile, TnEvET, Co3mogr., 1, 11. — Ne prisez a present voir fin] I. le base el : pedestal de Pyramides, lesquelles estans en lieu areneux, comme eIle.s sont, les salions en ont couvert une bonne partie. ID., ib., 11, — Le pays estant a.reneux, intertil et inhabité. 113., ib., III, 5.— Là l’Espagne ros-tie, areneuse, infertile, De ses fils basanez en fait. venir huit mille. Du DA 1RTAS, la. Trepanthe, — Les seillons de la terre areneuse, P. nt CoRN Poe., p. 155. — La Lybic est une terre toute unie et plaine, sans ninntagnes, areneuse, et sans eaux. GriLL. BoucHET, 29e Seree (IV, 247), — Et ores que ses flotz grands et. impetueux Heurtent contre ses bords simplement a_reneux, l’idesmes quand sa fureur de submerger menace C.ste terre, on la voyt consister en sa place. Au-BIGNÉ, la ercation, III illT, 344). — 11 se roule en renard tout le long d’une trasse Dont. le bout respondoit sur le bord areneux De Loire. Guy D E Touas, Epitaphes (il", 95). Couvert de sable. — De fortune, en ce temps, un Bruit viste volant, 1)egoutanl de sueur, are-neux. panthelant, 1t n’aàueres party du Mern-pliite rivage, Par l’un de ses roseaux luy tenoit te] langage. Du BAIRTAs, 2e Stenbaine, 3e Jour, la Loy. Qui croit dans les terres sablonneuses. — L’Abricot froid, la Poire pepineuse, Le Coin barbu, la Framboise areneuse. RoNsAnD, Peernes, L. I, ei Lyre (V, 54 Arenter, V. ArrenŒr. Arenule. Menu sable. — Nettoyant les voye, urinales, rejettant la sanie et les arenules, Jou BERT,. Gr. eftir, , p. 711 (G., compl.). ArenuIeux. Contenant du menu sable. — lls [les lépNu.x] ont le sang fort gros, aduste, et de couleur noirastre et. plombine et si on le laver on le trouvera arenuleux en sa profonclité pour ln graneadustion. AMB1R. PARÉ, XXII, 10. Arenvoyer. Renvoyer. Si j’en sçai nou velles avant que ceteci soit close, je vous en avertirai, et y renvoie eine nuit, MONTAIGNE„ Leures (IV, 345). Arer. Labourer. — Pourtant. tresbien ce Verbe est comparé Au grain de bled, lequel au champ aré Porter ne peult aucun fruit ne prou fil., S’il n’est avant du tout mort et confit. 13.1.ikn.r.. DE NA-1 ; tes Marguerites 5 Triomphe de 1’A gneau (III, 19). —Cestuy home.„ aroyt un champ grand et restile. Rabelais, IV, 1.15. — Autres..+ aroient le rivage areneux, et ne perdoient leur semence. ln., V, 21.--Mais je ne veu, pour paitre, arer, conquerre, Brebis, terroirs, et gendarmes irés, Holete, soc, ni bastons acerés. BLITTET. Aenalthee, 248. — 11 laboure ses champs et. trois fois les façonne, Les engresse de fions, observe bien le temps Avant que de raerer (car s’il pleut, ne Vattendz D’avoir bonne moisson), s’il fait beau temps> il ouvre Son champ, seme son grain, de ses herses le couvre. Okucii ET, Plar des Champ..g., k Printemps, Discours, p,.121, —Costui-la„. Are mille journaux De la Falerniene. Luc DE LA PŒTF.5 trad. d’IlrillAcE, podes, t. (Fig.). Sillonner. —-Tournant les Jours, et MoyR, et ans glissant, Rides arantz defformeronl. ta face. MA r rcICE SCÈVE, Delie,’410. Parcourir, — Cestuy jour et les deux subse-quens ne leurs apparut terre ne chose aultre nou-velle Car aultres foys avoient aré ceste roui te, lIAnELAis, iV, 2. IL Estienne ne considère pas ce mot. comme usuel, car il conseille de l’emprunter au dialecte de la Savoie:En Savoye un laboureur s’en allant labourer la terre dit qu’il va arar… Or je demande si nous pouvons pas, au besoin, en changeant leur a de la fin en nostre e, dire Arr. Quant à’mou, je n’en ferois point de conscience,. Prerel lenee ;. p. 1$2, Ares_ Maintenant. — 11 n’y a rien que nous avions le roy [de] Navarre, ares il est pour vous est pour vous autres. Bri.fil….tcribiE., Cap. franç., autres; nous avons eu le princP de Condé, ares il M. de 211ontlue (IV, 38).. Tout arcs neetyy. A l’instant même. — soubvienne de bo : _irre à my pour la pareille vous plegeray tout ares metys. RABELAT13> Prologe. Aresser, Arest, v. Arresser, Arrest_ Areste. Barbe d’épi. — Son appareil j’ay assez retenu,).[ais le voulant dire par Je menu, J’en-treprendrois de conter les fleurettes, Au mois joyeux, ou en Juin les are.stes Des blonds espis, ou les feuilles des bois. Fort.cAo EL, Œuu. Poet., p. 42. — Les e5pics, pour sauver les moissons dé-j à prestes Du dégast des moineaux, se remparent d’arestes. DT’BARTAS, ire Semaine, : le imér, p. 142. Areste heur, ie. 2irresk bœuf Aresteux. Qui a des arêtes. — Alose., Ares-teuse, marine., printaniere„ M, ne. LA PORTE, Epi Mete., 9i, 16 vo, — Barbeau Ou Barbmt. Escailié, me aresteux, courbé, fp., ib., 44 — Carpe. Fe nde, espaisse, molle… aresteuse. JDP, ihe, 66 r°. Poieson. Escaillé… aresteux, 1i., ib., 330 ro. — [C’est Jonas qui parle] Seigneur misericors, deli-vrer tu le peux De PAverne glouton de ce monstre aresteux, J. Du Chesne, Miroir du Monde, L. I.