Aller au contenu

Page:Dictionnaire de la langue française du seizième siècle-Huguet-Tome1.djvu/440

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
ASSEURANCE
350


grace. Id., ib., L. IX (I J, 308), Toy qul ton bien assence et terro A quelcun qu’est maiiivais payeur, A luy te fauldra avoir guerre ; De ce tu en es tout asseur, An. Poés. franç., II, 74. On tronwe fort sans avoir peur._ De bien tromper je suis asseur. Souks, III, Si nos pechez ne les font avorter., Soyons asseurb qu’assez de biens aurons. Anc. Poés. franç., IV. 125. Certain, dont on est sur. Vostre bonté, de charité la fleur, Ouvert nous a de paix le point asseur. Inc. Po. franç.. V, 89. Asseurance. Le fait. de se rassurer. Combien aprés la peur est douce rasseu.rance. Au Bi IGN PriTeiteMS,.1„ 66. D’asseurance. Où l’on est en st)reté. Il les oste à leurs ennemis, Et les sauve en lieu d’assu-ra.ncE1. ! Pour s’e.stre dessus lu3.7 remis.. DEsPonTrAs, Ps. trir David. 36. A qui l’on peut se Je pensoy que ce va, let cy De tous mes valefs Fust le pire. Mais Fayal’veu si bien conduire Toue e fét de. cette entreprise, Je voy qu’il est homme de mise., D’asseu-rance et ! kid-né. Baïf, le Brave. V, 4. Avec certitude. Tous les courtisans sf, :.a-voient d’a.sseurz-ince que… Apol. de J. Amyot (G., Compl.). D’un ton assuré. Surtout., mon amy, panse De luy parler bien d’assurance. Baïf, TV, Asseureement, En sûreté. —1.11uy convenoit user de grande cautelle pour pouvoir conduire. ces choses a.ssuréme.nt jusques en sa maison. LE MAÇON, trad. de BOCCACE, Decameron, ILPay, mesme à regret, quelque temps asseriirie, cherchant point. sa inort, ains taschani seulLunent A dompter son audace et vivre a.sseurémen L. lido Nul’EsTiF.Di la Reine cl’Escosae, I, p. 23. Sans crainte. II s’approciwit du lict et prioit Alexandre d’avoir bon courage et de faire asseu-reement ce qu’il luy diroit. Amï OT, Alexandre, 19. [Dionysius] employa tous)es moyens qu’il peut imaginer, jusques à prier Archytas Philosophe Pythagorien de Iuy mander [à Pla.tonl qu’il vint asseureement, et de vouloir pleiger et. ca.u-tionner envers luy ce qu’il luy promettroil. AN YOT, 1S. Que personne ne se flatte en son mal, quand il oit dire que le peché habite tousj ours en nous. Cela n’est pas dit afin que ceux qui desja ne sont que par trop enclins à mal s’en-dorme.nt. as.seurement en leurs pecbez. CALVI N, (1560)) IV) XV, 1.1. Avec assurance, fermeté. On luy atachoit un table en quelque haulte tour, pendent en terre par iceliuy a-vecques deux mains montoit, puis de-valoil sy roidement cisy asseurement que plus ne pourriez parrny un pré bien egu.allé..R.A.BELATS> I, 23. [Trebonius] commencea à deduire a_sseu-reement. son faict et à nommer plusieurs tes-rn o ngs AmyoT, MarinS, 14. [Alexandre] jugea hir9-1 que c’estoit quelq-ue Dame d’honneur. et de p :  ; rand lieu, tant elle marchoit asseureement et constamment apis ceulx qui la menoyent, sans se monstrer estonnee ny effroyee de chose quel conque. In.. Alexandre, 12. Milo luy mesme assistoit asseureement et sans apparence de crainte quelconque à. ce jugement de sa cause. fo., Cicéron, 35. Luy, sans s’estonner, met. sa cappe au poing et l’espée à l’autre main, et s’en va as-seurément parrny ces lions recouvrer le gand. BR A NTÔM E> des Dames, part.. II IX, 39(J). L’enfant qui sçait desja demander et respondre, Qui marque asseurernent la terre de ses pas. Avecque ses pareils se plaist en ses ébas, 1E IER„43 : a(. 5 Certains exemplee_. ; de cel. alinéa. pourraient aussi bien figurer dans le précédent). Avec certitude, Je me double que ne croyez eiSSie ttrement ceste estrange nativité. RABEIJA 15, C, G. Choisissant pour sa guide mi astre au firmament, Sous la faveur duquel il marche.-tsseuré-ment, DEsriovvrts, Elegies, 1, 17. Asseurement 1. Assurance, Au messagier donnate. assurement De vous trouver au lieu ja devant clict. D’AmnoisE„ Episires Vene riennes, 18. Je te requiers, mais cest tees hum-blen-Jent, Pour men donner pa_rfaict assourci-ment„, Que ton regard sur moy pouvre lu fiche. I o llabllon. 28 ro, Asseurement 2. v. Asseureement. Asseurer. Mettre dans un état de confiance, rendre exempt de crainte, d’inquiétude. Cela asseura grandement et emplit de merveilleuse hardiesse ceulx qui le veirent. Amyot, Alexandre, 33. —Celle qui seulement. (l’un rayon de sos yeux Foudroyé dessus moy m’asseum ou m’espou vantei Ortioprua. ralimpe, p. f±9, LaTersuasion, estant populairement semée entre les Turcs, de la fatale et imployable prescription dc leurs jours, ayde. apparemment à les asseurer aux dangers. MoNTAHiNE1I, 29 (III, 127). Di craindre les hazards communs, qui regardent une si grande presse ; de n’oser ce que tant de sortes (l’ailles osent… c’est à faire à un cœur mol et bas outre mesure. La compagnie ! asseure jusques aux en-fans. ID, III, 13 (IV, 254), Rassurer. i_Jupiterl Ores se joue à elle ex-pressoment, Pour l’asseurer peu à peu douice-men t.. Marot> Liv. II de la Metantarphose.Floride, qui n’estoit pas encore asseuree de sa première paour… s’en alla e.ii ung oratoire se recom mander à Nostre. Seigneur. ¼n n E ! neptain„ 10. Le durion du commencement reit tout ce qu’il peut pour les arrester„ en leur tirant la bride, cites caressant et asseurant. de la voix. AM Y OT> PU•bliCalai la. Il n’y a. nul cm-pesamment que les lideles ne sentent crainte et tremblement, et ensemble jouissent de consolation qui les asseure. CALLviN, Iii, [II, ri, 23. —La pauvre Prcipercie suoit sang et eau de frayeur. : qu.oy congn.oissant. ce nouveau nigromancien, l’as-seuroit à son possible, I oy criant tousjours. prist courage et. n’eus’. point peur. LARLVJY, trad. fleS Facetiettses Suits. de STRAPARDLE, VL 1. Ceste mort de la Renaudie assura à dcmi ceux de Guise, qui estivent espris d’une grande frayeur. RE.GNIED. DE LA PLANCHE, Hist, de J’Estai de France, I, 131. Ce nouveati secours asseura le peuple et les nobles de Bretaigne, qui cessq. : rent d’avoir crainte des Pictes et Scots. Fauchet, fin-iiquitez, II, 10. Vessayay tout nadvement de le conforter, asseurer, et refreschir. MoNTAic.NE. III, 12 (IV, 202). La France s’en cuyda aucunement effrayer ; mais M. de (Juyze Passeura par la fiance qu’on avoit en sa valeur et par une armée qu’il avoit sus bout. BRANT(3 : 1E, Cap, franç., le mareschal de Termes ([\, 4). Tou2.3 furent assurez de (=par) nostre veue, comme du fœu de Saine « Elme quand il parest dans et sur les vaisseaux après une grand’tourmente…11.)„ COW » 1911.-nelie françois CV, 408). Etouffa.nt.bc serpent trompeur, II nous assure n nostre peur. RE t.NIE11,) &S’id, " la, Nativ de iii.081re Seigneur. Mettre en sûreté, protéger. [Dieu] Il nous asscure, et sa puissance, amie De nostre bien, n’est jamais endormie. Belleau) la Bergerie, 2e fourn., Chant de triomphe (II, 36). Assurer de+ Mettre à l’abri de, protéger contre.