Page:Dictionnaire de la langue française du seizième siècle-Huguet-Tome1.djvu/92

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tourmentes tu ainsi sans utilité? A. SEVIN, trad. du Philocope d BOCCACE V (98 ro). - Les cm- paignons à chaque morceau le prioient se retirer .qui n'avoient autre response, à quoy in>y ameniez vous? Du FAIL, Bc 1rix. d'Entrapel (1, 27). - Mais à quoy pour les corps ces despences estran es, Si ces corps n'estoient plus que cendres et que fanges? AUBMNÉ, Tragiques., VII 286).

A se place devant un attribut avec le sens de pour, comme, en qualité de. - I l lu y donna femme sa sœur Isis. LE.NIAIRE DE BELGES, nibiliStr., I, 7. - Les humains pourront s'a..sseoir à table avecques nous, et rio Déesses prendre à femmes. RABELAIS, Ili.51 - Le Roy Piolornaeus voulut communiquer l'honneur du diademe royal, et la faire Royne, la demandant à femme. AmyoT, Gracchus 1. - Maint jeune gars à femme me desire. FoRc.An Œuv+ poet., p, 272.. - Drvas.., leur demanda Daphnis à Inary pour Chloé, Amie oT, Daphnis et Chloé, Ill 59 ro). - Irai-je .supplier Pour aux Seigneurs Nomades m'allier, Qu'ai dédaignez i maris si souvent? 1.4;s MA- SURES, Eneide, IV, p. 194. - l'a.voit envoyé pour sçavoir si elle le voudroit à mari. FAUC'EET, II, 17. n nostoc ins- tant furent aussi ii,Taineuz Par ]nea.s Crethon, Orsilochus Lesquels avoient Diocleus pere. SA LM!, Iliade, V, 86 vo. - Cet Alpheus eut ja.dis pour enfant Orsilochus, qui fut Roy triumphant, Lequel apres eut à Fils legitime Diocleus h Prince mal:pardi-ne. Ton pere... Mes freres et mon pere„ eu son injuste guerre, Cruel a faict mourir, pour usurper leur terre : Puis sachant que de droit elle veriolt à niov, A sa bru nie vouloit pour t'en faire le roy. P. DE BRACH, Imitations, Olin-tpe, 63 VÔ. - Affin que tost et sans sejour Cori-vinssent tous ensemb.Ie, pour Choisir à ro:r- celluv d'elitre eulx Qui seroit sen 5 faire faulx tour Le plus triurriphani et pompeux. FIAU.DENt, Apo- logues d'Esope, I I, 22. - [Cae.sail penetra jusques à la grand'iner ()ceane, subjuguant toutes les na- tions qui' paravant ne recognoissoyent point les Romains à seigneurs. 4.zioinroT, César, 12. - Du seul Dieu des Chrestiens humble serf je m'avoue, Et tout autre à. Seigneur que luy je desavoue, Pi- n RACt Plais. de la vie rustique. - Les Sumaritains qui se sont aydez des lettres de Moyse, qui auroient suivy à patron les Chaldaïques. LE LOYER, hris des Spectres, VIII, 7. - J'ay, dit le bon homme, à nom E'.utychus. Amyot, Antoine, 65. Ce Picard a.voit en sa maison une chambrier° assez qui avoit à nom Ali2.011. JEA.N DE LA TAILLE, les Corrivaus, Prologue. - La Royne... enfanta. un fils qui eut à nom j chan, Titr.v ET, COS- Mogr., VII, 2. - Si fut le propos de l'évesque de Grenoble tenu a hon. LOYAL Si•: FiviTEuR, 1- di Bayant, 2. - A l'adventure. que le peuple se voyant victorieux se saoulera facilement de la guerre, et que les Romains.„ auront maintenant a cher un prince dais lxet aimant /a justice. AMYOT, Numa, 6. -- Je n'avois à suspecte ceste prosperité. TillARG. DE VAL 11:1 1S , MértiOireS, p.1 g.


A s'emploie comme de, pour marquer tin rapport d'appa.r Lenance, de possession. - L'espouse a Ju- piter et sa fille Pallas Ont charpenté ma nef. R.ON- SARI),Hymne de t.'alays et de Zethés. - La bien ayinée con nripagne à Pluton estendoit les tendues de toutes parts. LA_RtvEy, trad. de STEAPA.ROLE, Vile Préamb. - Desjà le point du jour peu à peu s'avaliçoiti Et la femme à Tithon son chemin, commençait. DESPORTF.S, Elegies, L. II, Euryks. - Tousjours derriere muy je retourne les yeux, Comme la femme à Lot ayant quitté sa terre, 1n., Sonnets spirituels, 10. Quand la


feutrine à Syphax sans avoir peur des armes Tra- verse librement et soldats et gerisda.rmes. MONT- CH B. P. STIL Nt, la Cartaginoise, III, p..136,. - Maistre ehan je suis le seigneur EL le man.' • Antoinette, BELLEAu, la ReCOn n V - Comme quand fi contreint la main de naine. éprise Du pere aux Dieux soudain son tonnerre laisser. BAÏF+ Ain. Meline, I, A Ronsard (I, 51). - Vous cognais- sez Billette, servante du père à. Susanne. VEY, les Escoliers, I, 2. - Mere à Memnon, ton char d'or jaunissant Arreste un peu. BAÏF, dm. de Meline, 11 (1, 85). - Cette flateresse sacreron'nous en don A la mere à Cupidon? .M.A.GNYt GaydeZ, p. 4. - Tousjours la mere Memnon te caresse. BELLEAU, Bergerie, 2e journ, la Cigale, Fils i D eesse, à ton meilleur avis Que te semble-il maintenant estre à faire? DFs MA- SURES, Eneid-e, I, p. 42. - Consequen-tment louons pour son mente La fille unique a Cesar Ires sa.tré. LET•IAIRE DE BELGES, Chan$0.01S de Na- mur. - Dieu Bard la fille au roy Loys, Qui me re- çoit quand on me chasse. MA ROT, Épiseres, 44. Vien, Prince, vieil : la. fille au Roy de France Vela estre tienne. "ID., Chants. divers, 9.- Europe alors la pucelle tendrette Fille à Phenix dormoit en sa chambrette, BAÏF, PoemeN, L. IX (H, 422}, Voici venir Cassandre la pucelle Fille à Priam. DES MASURES, Eneirde, II, p. 82. - Il n'est pas temps d'ainsi pleurer, Juturne, Ce lui dit fors Jun°, fille à Saturne. ID., ib., XII, p.. 622. - La fille à Pharaon, merveille de son temps, Agençoit ses cheveux. Di BARTAS, 2e Semaine, 4e Jour, Le Magnificence. - La fille àSeianus. MONTAIGNE, III, I (III, 255). - C'est nostre cher, le duc de Nemours, nepveu de nostre prince et frère à vostre royne. LOYAL SERVITE.U.R„ Hist. de Dayan, 54. - Je iuy dy que restois le frère à Marie. LA- RIVEY p le Laquais, IV, 1t - Lune est madame Si- cambrie soeur au Roy Priana... et lautre est ma- dame Theano soeur a la Royne Hecuba. LE Cri AIRE mI BELnES, illustr,, I, 41. - La sœur au Dieu Phebus ne Ille dedaigne pas. B141Eittr, Eglogues, 4. - Madami de Fontaines... soeur à feu M. de Tor- cy. BRANTôer[E, Ca,p. estr., le Conte .e..rliguemone 163). - Aussi fauldra peindre sur ce tumbel L'antique histoire au beau Luciabel. MAROT1 Epi- replies, 10. - Secondement fois l'histoire a Clo- taire, Roy des Françoys. J. BOUCHET, Epistres morales du. Traverseur, 11,11. - Sur la. bouche à Madame... J'alloy cueillant un baiser savoureux. BELLEAU, Petites Inventions, Amour rnetlecin> - on aine} tu te pers, et. t'enfuis esgaree Sur la bouche vermeille à, ma belle maistresse. ID., Bergerie, 2e Journ., Baisers.

A s'emploie dans le sens d'avec, pour marquer l'accompagnement, le moyen, la manière. « Je tire i vous de l'erbalestre, » c'est a dire 7 « Je tire- ray avec vous de l'erbalestre. » FABni, Art de nhe- tor., I, ta. - Themistocles à peu de gens les des- confit. RAD E LAS, II! 2G,- Que] appetit et visage de chasse s'estoit reservé celny de ses ancestres qui Wallon jamais aux champs à moins de sept mille fauconniers? MoxrAtGrit, I, 42 (I, 362-363). Ce que voyans eeulx qui le servoyen.t, le lieront à gros cables. likrumAis, il, 4, - Voyez là les Geans.... Donnez dessus à -vostre mast gualante- ment. ID9 III 29.- On ses ouvroit parie mylieu et fermait à un ressort. In., II, 33. - Le Darda..nois contre ces pars éparses Va de furie. A son glaive inhumain, D'Auxur en bas mite ia senestre main, Et tout le tour de l'écu avalla. DES MASURES, Eneide, X, p, 528, - Les gourmands font leurs fosses à leurs dents. Proverbe, dans H, EsTIENT'llE Preccitence, 211.. - Qui ha mes-0er du feu, à son