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Page:Dictionnaire de théologie catholique, tables générales - vol. 2, 1967.djvu/23

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075 messaliens (ou euvhites), 792 ; méthodisme {./4fin Wesley), 1614 ; — Michel Cérulaire, 1877 ; — Migetius, 1720 : — millennissme, 1760 ; --— modalisme, 2009 ; cf. 2193 ; — modernisme, 2009 ; -- Molanus. 2081 ; — monarchianisme, 2193 ; -- monophysisme, 2216 ; — monothélisme, 2307 ; cf. 8 ; —- montanisme, 2453 : — Muggleton (Ludowicki), sectaire anglais, Muggletonians, 2545.

Naasséniens, x1, 1 ; — Neslorius, Église nestorienne, 76, 157 ; — Nicolaïtes, 499 ; — Novatien, Église novatienne, 816.

Ochin, xt, 916 ; — Œcolampade, 947 ; — Ophites (gnostiques), 1063 ; --- Origénisme, 1565 ; — Osiander, 1652.

Pasqualis (Martinez), martinistes. x1. 2205 ; passagiens, 2206 : -- patarins. 2243 : -- paterniens. 2246 : - patripassiens (modalistes), 1328 : Pont de Samosule, Xu, 16 : pauliviens (dualistes), 96 : -- Pélagianisme (lPélage). 675 : Pholin de Sir mium, 15 : 32 : Pholius, 1546 : piélisme, 2084 : Porphyre, 2555 ; - prédestinatianisme, : 2K(3 ; : presbytérianisme., xX111, 111 : Priscillien, 391 ; protestantisme, 850 : : -- puritanisme, 1357 ; puyséisme et ritualisme (indiqué ici non comme une hérésie, mais comme un effort de l’anglicanisme vers le catholicisme), 1363.

Quakers, x111, 11437 ; — quartodécimans, 1445 ; quiétisme, 1537 ; — Quintilliens lQuinlilla), 1598. Rationalisme, xit1, 1685 ; — Réforme sprotestante), 2020 ; —— rhétoriens, 2654 ; — Ricci (Scipion), 2662 : voir Pistoie (synode de), x11, 2134 ; — Ronge

☞ ean), et la secte des « catholiques allemands », 2900 ; -- Russie, hérésie juñaïsante, x1v, 249. Sabbatiens, x1v, 430 ; -— sabéens (sectes), 432, 436 ; — Sabellius, 438 : —- sampséens, 1060 ; -— Satornil, 1210 ; - Sobrefermacher, 1495 ; --- Schivenckfeld (Gaspard) et les schwenckfeldiens, 15R6 ; séleuciens. 1790 : semi-ariens, 1790 ; - semipélagiens, 1796 ; semi-rationalistes. 180 : Sergius, 1923 ; — Sernet (Michel), 1967 : Sépèrt d’Antioche (monophysisme verbal), 1988 : -- Siger de Brabant, 2041 ; — Simon le Magicien, 2131 : Smith

☞ oseph) et la secte des mormons. 2250 : socinianisme (les Socin), antitrinitaires, 2326 ; Staphylus

☞ rédéric), 2563 : — Siaupit :

☞ ean). 2580 : —- stédingiens. 2583 : - Siwedenhorg (Emmanuel), 2874.

Tanchelin, xv, 38 : —- Tl’atien, son hérésie, 65 ; Thémistius, chef des agnoëètes, 219 ; -- Théodore d’Héraclée, du parti eusébien, 232 ; — Théodore de Pharan, monénergiste, 279 ; — Théodore de Scythopolis, isochriste, 286 ; — Théodose d’Alexandrie, monophysite, 325 ; — Théognoste, erreurs trinitaires, 335-36 ; — théosophie, 540 ; — Trinité : doctrines antitrinitaires, 1772, 1790-1806 ; — trithéisme, 1860 ; -- turlupins, 1931 ; — Tyrrell (Georges), 2016.

Ubiquisme, xv, 2034 ; — Ulfila (apôtre arien des Goths), 2048 ; -- unitariens, 2162 ; —- unité de l’Église, thèses protestantes, 2216.

Valentin, gnostique, xv, 2497 : disciples, 2513- 19 : -- VY’alentin, apostanariste, 2519 : - Vaucel (Louis-Paul du), janséniste, 2585 ; -- vaudois. 2586 ; — Vermigli (Pierre), ou Pierre Martyr, protestant, 2693 ; — vieux-catholiques, 2980 ; — Vigilantius, 2992 ; — Vintras (Pierre-Eugène-Michel), illuminé et fondateur d’une secte, 3055 ; — V’oliaire et le christianisme, 3452.

Wesley, x, 1615 ; ! — Wessel, précurseur du protestantisme, xv, 3531 ; — Wyciif, 3585. Zincendorf (Nicolas-Louis), restaurateur des frères moraves, 3695 ; — Zwingli, 3716 ; — zwinglianisme, 3745.

HÉEREÉSIF

DONS Des auteurs orientaux, séparés de son par le xchisant, on n’a retenu que ceux qui se sont montrés ou fuvorunbles à l’hérésie ou particulièrement hostiles à la primauté romaine et à l’union avec l’Église latine. 3° Coup d’œil sur la répression de l’’hérésie avant le concile de Trenie.

1. Nouveau Testament. — Notre-Seigneur avait annoncé que surgiraient de faux prophètes et de faux Christs, capables d’induire en erreur même les élus si c’élait possible (Mat., xx1v, 11, 24 ; Mart. XIII, 22). Il recommande d’être en garde contre ces faux prophètes (Mat. vit, 15). Déjà leur action pernicieuse se fait sentir à Corinthe. Après avoir dénoncé les scissions qui s’étaient produites dans cette Église (1 Cor., xt, 19), S. Paul stigmatise les faux docteurs, les « surapôtres », et mel en garde contre les dangers que font courir ces faux frères, « préchant un autre Jésus » ou un + évangile d’autre sorte.+ (IL Cor., x, 1-5, 13, 26). I n’hésite pus à prononcer lanuthéme : - Quand un ange dis ciel vous annoncerail un évangile auste que celui quo nous vous avons annoncé, Qqu’i snil anathème ! » (Gal. à 8). Dis les Pascarales, il recomniande à Timolhée et à File de lutter contre les faux doutours (Cf, D’Fini,, 1, 400-753 vi, 3-10 TI 0 10-16 : TT fin. 15, 11-26).

La deuxième epitre de l’ierre constate qu’s il y à des pseudo-prophètes dans le peuple, des pseudo-maîtres qui introduisent des sortes de perdition » (11, 1-2). La suite du texte montre les ravages causés par eux, mais aussi le châtiment qui les attend, eux et ceux qui les suivent. La première partie de l’épitre de Jude est consacrée aux menaces à l’adresse des faux docteurs (ÿ. 5-16) : elle a pour but de fortifier les fidèles dans leur foi ses. ÿ. 3). Prémunir les croyants contre l’enseignement des faux prophètes est encore un des buts de la

☞ épître de Jean (iv, 2-3), Le ÿ. 6 est un avertissement sérieux : « Celui qui connaît Dieu nous écoute, celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas. À ceci nous connaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur. » Enfin, l’Apocalypse annonce le pseudo-prophète qui doit s’opposer au Christ (XVI, 13 : XIX, 20 ; xx, 9).

2. Pères anténicéens. —— L’opposition saise par eux aux hérésies naissantes est indiquée soit aux articles les concernant, soit à l’un.

TRADITION. Rappelons iei, pour les principaux d’entre ces écrivains, les traits les plus marquants.

Parmi les Pères napoxtoliques : In Didache met en garde quiconque veut détourner le croyant du chemin de la doctrine ; car son enseignement serail en dehors de celui de Dieu (vr, 1). Cf. 7, 1685. — L’épitre de S. Clément aux Corinthiens nflirme le droit et le devoir de l’évêque de Rome de rétablir l’ordre troublé dans les Églises particulières (c. v), aussi bien dans la doctrine que dans la discipline ses. 111, 53). — Comme la Didaché, le pseudo-Barnabé demande aux fidèles de. garder ce qu’ils ont reçu, sans rien retrancher, sans rien ajouter » (x1X, 11). « La voie des ténèbres s’oppose à celle de la lumière ; il faut suivre l’une en évitant l’autre » ses. 11, 418). — S. Ignace d’Antioche dénonce, lui aussi, les « faux docteurs » (Ad Smyrn., vit, 1). Is se séparent de l’évêque et sont mis hors de l’Église (Ad Philad., 111, 3 ; cf. vi, 741). — Dans sa lettre aux Philippiens, S. Polycarpe donne des précisions sur ceux qui induisent en erreur et qu’il faut éviter (v1 ; cf. x11, 2518). — A une époque où le charisme de prophétie avait ses contrefaçons, Hermas met en garde les fidèles contre les faux prophètes, exploiteurs de la crédulité publique (Mand., x1, 1-4, 7-10 : cf. vi, 2281).

Chez les controversistes : S. Justin se sépare avec horreur des hérétiques : il nomme Îles principales sectes gnostiques (Dial., XxxXV, 2, 4-6). Ce qui doil compter pour le fidèle, c’est la tradition qui vient des apostes ce qui est fondée sur la doctrine du Christ ses. vrit, 2251). — Contre les hérésies, S. Irénée rappelle que le dépôt reçu des apôtres et conservé dans l’Église a pour garantie de son authenticité la succession ininterrompue des évêques et des presbytres. On a relevé ses. xv, 1263) trois conclusions, montrant qu’en fin de compte « l’enseignement de l’Église reste la norme de la vérité :. — Aux hérétiques, Tertullien oppose la preuve de la : prescription ». « L’Église possède les Écritures ; cela suffit, puisque les hérésies lui sont postérieures, elles ne sauraient légitimement les réclamer, les expliquer, les mettre à leur service » (c£. xv, 146). — Clément d’Alexandrie insiste sur le caractère ecclé-